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Equipe de France féminine : « Les Lyonnaises voulaient ma peau », estime Corinne Diacre

Corinne Diacre a-t-elle subi des pressions ces derniers mois ? C’est la raison pour laquelle l’ancienne sélectionneuse des Bleues a été entendue le 30 mars dernier par les policiers de la Brigade de répression du banditisme de Versailles, en charge de l’enquête sur l’affaire Hamraoui-Diallo. Selon L’Equipe, elle a nié en avoir subi, mais s’est confiée sur ses difficultés avec les joueuses lyonnaises. « Je savais que les Lyonnaises voulaient ma peau après l’échec en Coupe du monde 2019. Elles avaient appelé Noël Le Graët », aurait-elle confié aux policiers selon le quotidien.

« De mauvais rapports avec Lyon »

César Mavacala, compagnon de Kadidiatou Diani et proche de plusieurs autres internationales du PSG (Katoto, Diallo), aujourd’hui mis en examen pour extorsion en bande organisée en marge de l’affaire Hamraoui, se serait alors rapproché de la sélectionneuse, pour, selon elle, lui vanter les qualités de joueuses parisiennes dont il est proche.

Elle aurait également reçu des messages d’un mystérieux corbeau afin de décrédibiliser Hamraoui. Les enquêteurs ont également cherché à comprendre le rôle de Wendie Renard et de sa prise de position relayée par Diani et Katoto, au moment de l’ultime rébellion des joueuses. Pour Diacre, « c’est une possibilité » qu’il soit fomenté par César Mavacala, « mais j’avais aussi pas mal de mauvais rapports avec Lyon et Jean-Michel Aulas. Après je ne sais pas s’il y a un rapport direct. Je n’en sais rien », aurait répondu Diacre.