Le comité consultatif pour les voyageurs ferroviaires ne veut pas de l’indexation des tarifs de la SNCB début 2024
« Nous trouvons que le début de l’année 2024 n’est pas le bon moment », a déclaré le président du CCVF, Geert Lauwers. La raison est « la qualité du service, comprenant la fiabilité, la ponctualité et le confort des trains, qui ne correspond pas aux attentes des voyageurs ».
En outre, le comité estime qu’une telle augmentation de prix ne ferait que creuser l’écart avec les tarifs des entreprises régionales de transport public, comme le Tec. Il craint également que davantage de personnes optent pour la voiture, les prix des carburants ayant récemment baissé.
Dans son avis, le CCVF a, en l’occurrence, demandé à la SNCB d’indexer les tarifs au plus tôt à l’automne 2024. « Nous comprenons qu’un tel report entraînerait une perte de revenus pour la SNCB, mais nous suggérons qu’elle demande une compensation au gouvernement fédéral », a-t-il ajouté.
« Les principes de tarification sont inclus dans le nouveau contrat de service public en vigueur depuis le début de l’année », note Dimitri Temmerman, porte-parole de la société ferroviaire. « La SNCB a reçu l’avis du CCVF et soumettra donc une proposition tarifaire au conseil d’administration. »
Enfin, le comité a aussi transmis l’avis au ministre fédéral de la Mobilité, Georges Gilkinet (Ecolo), et aux membres de la commission Mobilité de la Chambre. Les réactions ont été mitigées. Le ministre Gilkinet ne souhaite pas réagir pour l’instant.
