Belgique

La police pourra plus facilement déployer des « vélos-appâts »: « cela permettra de prendre plus de voleurs en flagrant délit »

Ce système est considéré lourd et fastidieux par les zones de police locales et les autorités locales.

Un policier de Liège témoigne : “Au bureau, on doit choisir : soit tu allumes le ventilo, soit l’ordinateur. Les deux, c’est non, sinon ça pète”

Le ministre a élaboré un projet de loi qui abolit cette procédure. Il stipule que le traceur placé dans un véhicule-appât n’est plus considéré comme un moyen technique au sens de la loi concernant les MPR.

Le projet de loi a été approuvé avant les vacances d’été par le Conseil des ministres et il sera soumis au Parlement après l’avis du Conseil d’État.

Le Collège des procureurs généraux a par ailleurs été invité à élaborer une directive pour tous les arrondissements judiciaires du pays.

« En allégeant les procédures et la charge de travail administrative, la police locale pourra utiliser les vélos-appâts de manière plus systématique », ajoute Vincent Van Quickenborne. « Cela permettra de prendre plus de voleurs en flagrant délit et de mettre plus rapidement un terme aux vols de vélos, souvent systématiques, dans une ville ou une région. »

L’année dernière, 22.000 vols de vélos ont été signalés à la police en Belgique. Le nombre réel est probablement plus élevé, car les victimes ne portent pas toujours plainte.

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