Belgique

Gilkinet: « On a un vrai problème d’insécurité routière en Belgique »

Aucun arrêt supprimé et 2.000 trains supplémentaires par semaine d’ici 2026: voici les détails du nouveau plan de transport de la SNCB

“Je suis très heureux que le Conseil d’administration de la SNCB n’ait pas fait le choix” de mettre en application son idée, reconnaît le ministre de la Mobilité (Ecolo). “J’avais indiqué que (supprimer 22 gares en Belgique, NDLR) c’était inenvisageable. Abandonner 18 gares en Wallonie, ce n’était pas un bon plan. ”

Répétant qu’un contrat “très clair” avec “des objectifs très clairs en matière d’accessibilité” avait été signé entre la société des chemins de fer et l’État fédéral, Georges Gilkinet reste donc optimiste pour l’évolution de l’offre ferroviaire en Belgique.

“Le Conseil d’administration de la SNCB a décidé de faire rouler 2.000 trains en plus par semaine dans les trois prochaines années. Ça représente deux millions de kilomètres en plus par an, mais aussi des trains qui roulent plus tard le vendredi et le samedi. On veut attirer davantage de voyageurs car c’est le moyen de transport le plus écologique”, répète-t-il au micro de LN24.

Plus de contrôles anti-drogue après des accidents de la route

Également interpellé par le dernier rapport de Vias qui pointe l’augmentation des excès de vitesse en Belgique, Georges Gilkinet estime qu’ “on a un vrai problème d’insécurité routière en Belgique”. Dans son viseur : la distraction au volant, la conduite sous influence et la vitesse.

“Les Belges ont un rapport problématique avec la vitesse. Tous les indicateurs le montrent”, poursuit-il. “Il faut donc de meilleurs contrôles et une meilleure réaction quand quelqu’un est sanctionné. Mon objectif est de protéger les citoyens. ”

Rappelant “ces images à Flémalle, qui font froid dans le dos” ou encore le drame de Strépy-Bracquegnies, l’Ecolo compte bien agir pour “mieux contrôler”, “mieux sanctionner” mais aussi “proposer des formations à ceux qui conduisent trop rapidement pour les mettre en contact avec des victimes d’accidents de la route”. “Il faut diminuer la tolérance par rapport à la consommation d’alcool mais il y a aussi la drogue. ” La drogue qu’il juge d’ailleurs encore plus problématique que l’alcool “car il y a une désinhibition par rapport au fait de conduire vite” : “C’est pourquoi, après chaque accident, même sans dégât corporel, il y aura désormais des contrôles anti-drogue. ”