Belgique

Georges-Louis Bouchez se fait une mauvaise publicité sur VTM

Vous avez dit esprit d’équipe ?

Le président du MR, devenu officier de réserve dans l’armée belge tout récemment, a été vertement tancé dans l’émission pour son manque d’esprit d’équipe. Ses instructeurs le lui ont fait savoir, notamment lorsqu’il n’avait plus la force d’aider l’équipe à porter des jerrycans dans le désert, laissant faire le job à ses coéquipiers Koen Wauters, la chanteuse Laura Tesoro, l’ancien cycliste Francesco Planckaert et le judoka Dirk Van Tichelt. Les instructeurs, eux, n’ont pas été tendres envers Bouchez. “Ce n’est pas un teamplayer. Il ne pense qu’à lui et pas à l’équipe. Il n’a pas sa place ici.” Appelé en aparté par les instructeurs, le Montois, qui s’exprime uniquement en français dans l’émission, en prend encore pour son grade. “Que tu ne représentes rien pour l’équipe, c’est une chose. Mais qu’en plus, tu lui nuises, c’est inacceptable, flingue l’un d’eux à la fin de l’émission. Soit tu te reprends demain, soit tu arrêtes maintenant.”

Georges-Louis Bouchez moqué après son passage dans une émission de téléréalité

Les médias flamands n’ont pas été tendres envers Bouchez. Le président du MR en a pris pour son grade dans De Morgen qui parle d’un “assassinat télévisuel”. Même son de cloche dans De Standaard. Extraits : “Il refusait d’exécuter correctement les tâches qui lui étaient confiées et se traînait à l’arrière du groupe pendant que ses comparses s’activaient avec ardeur”. Ou encore : “Il parle beaucoup, mais il agit peu”.

Une opportunité mais un risque aussi

Quant à l’intéressé, il a qualifié De Morgen et De Standaard de “gauche”. Et a contre-attaqué. “Et si vous attendiez le prochain épisode ? Ou êtes-vous trop pressé de m’attaquer peut-être ? expliquait Georges-Louis Bouchez sur Twitter. Sur LN24, il a précisé sa pensée : “Je ne vois pas en quoi je fais preuve de prétention parce que moi-même je dis dès le début que je n’ai aucune préparation physique. Je me pénalise moi-même à la fin de la première journée, compte tenu de ces difficultés, puisque je refuse d’avoir droit au dîner étant donné que j’ai ralenti le groupe. Vous verrez dans l’épisode suivant que je suis quelqu’un qui prend ses responsabilités. Je rappelle aussi que c’est un jeu.”

Dave Sinardet, politologue à la VUB, rappelle les risques liés à ce genre d’émission pour les responsables politiques. “Les émissions de divertissement sont une opportunité politique car elles touchent un public plus large. Mais c’est aussi un risque et il est donc préférable de bien peser le format auquel vous décidez de participer.” C’est ce qui ressort de la première apparition de Bouchez dans Special Forces”, explique-t-il sur Twitter.