Sport

Le spleen des champions : il n’y a pas que le sport dans la vie !

La championne américaine de tennis Amanda Anisimova, 21 ans et membre du top 50 mondial de tennis, a décidé de mettre sa carrière entre parenthèses. Souffrant d’un burn-out depuis plusieurs mois, elle a confié que disputer un tournoi lui était devenu insupportable. Étonnant ? Pas vraiment. La demi-finaliste de Roland-Garros 2019 n’est pas la première championne à craquer mentalement. La Japonaise Naomi Osaka s’est, elle aussi, récemment éloignée du circuit. Officiellement, il s’agit d’un congé de maternité. Mais l’ancienne n° 1 mondiale n’a jamais caché sa fragilité psychologique. On se souvient qu’elle s’était d’ailleurs retirée de ce même Grand Chelem parisien en 2021. Usure sportive, pression médiatique, lassitude d’une vie de contraintes : les raisons qui poussent certains champions à jeter prématurément l’éponge sont multiples. Côté court, Bjorn Borg avait été l’un des pionniers à afficher son spleen, arrêtant sa carrière à 26 ans, usé comme les cordes de sa raquette. La première retraite de Justine Henin est aussi liée à une forme de rupture psychique. Aujourd’hui, l’influence des réseaux sociaux, souvent si cruels, n’arrange rien. Anisimova aurait ainsi très mal vécu certains commentaires postés sur Instagram concernant son physique. Lancée très tôt sur le circuit pro – elle a remporté son premier titre WTA à dix-sept ans –, l’Américaine a donc décidé de tourner la page. Parce qu’il n’y a pas que le sport dans la vie. Jusqu’à nouvel ordre.

Pour accéder à cet article, veuillez vous connecter au réseau internet.