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Amir Abdou se dit emballé de succéder à Belmadi à la tête de l’équipe d’Algérie

Le sélectionneur de la Mauritanie, le franco-comorien Amir Abdou, affirme qu’il n’a aucun contact avec la fédération algérienne de football. Mais il se dit très emballé de succéder à Djamel Belmadi, dans le cas où il reçoit un contact.

Le sélectionneur de la Mauritanie, Amir Abdou, aurait été proposé à la fédération algérienne de football pour succéder à Djamel Belmadi. Celui qui a mené son pays d’origine, les Iles Comores, pour sa première participation dans une Coupe d’Afrique des Nations en 2022, il s’est frayé un autre chemin vers gloire lors de la CAN-2023. Cette fois-ci avec la Mauritanie, qui a réalisé une qualification historique pour les 1/8e de finale.

Selon les observateurs, le natif de Marseille (51 ans) répondrait au profil pour être sur le banc de l’équipe d’Algérie. Mais, pour le moment, aucun contact n’a été établi entre le technicien franco-comorien et la FAF. Le sélectionneur des « Mourabitounes », dont le contrat avec la fédération mauritanienne de football expirera le 1er mars prochain, se dit emballé d’entrainer les Fennecs s’il reçoit un contact de l’instance fédérale.

« L’Algérie est une grande nation de football. Recevoir autant d’éloges de la part des Algériens me fait chaud au cœur. Des amis algériens m’ont contacté pour me sonder si j’étais prêt à prendre leur sélection […] Montrez-moi, un entraîneur qui refuse l’Algérie ? Je ne peux être insensible à l’appel d’une grande nation de football telle que l’Algérie. Cependant, je dois préciser qu’à l’heure où je vous parle, il n’y a eu aucun contact entre l’agence qui me représente et la Fédération algérienne ». A-t-il confié, dans une interview accordée à nos confrères de « Compétition ».

Comment Amir Abdou a pris le dessus sur Belmadi ?

Dans son interview, Amir Abdou revient sur la victoire historique décrochée par la Mauritanie face à l’Algérie, synonyme d’une qualification historique des huitièmes de finale de la CAN.

« On a surtout joué avec nos moyens, et réussi à déjouer les Algériens. En plus, le but qu’on a marqué est arrivé au bon moment (37’). Comme vos joueurs ont abordé ce match avec la peur, ils ne s’attendaient pas à ce que la Mauritanie ouvre le score. On a senti après ce but que les Algériens avaient pris un sérieux coup derrière la tête. De toute façon, après avoir perdu nos deux premiers matches, on n’avait pas d’autre alternative que de gagner pour finir troisième. Seulement, il fallait y croire et tout donner pour chercher la qualification ». Dira-t-il.

En parlant du match historique face à l’Algérie, il explique comment il a gagné la bataille tactique face à Djamel Belmadi. « On a commencé la partie avec un bloc médian qui s’est transformé après en bloc bas car l’Algérie a des belles individualités. J’ai demandé à mes joueurs de harceler le premier relanceur de jeu, à savoir Aïssa Mandi, afin d’obliger l’Algérie plus bas et ça a marché (…) Il voulait apporter du sang neuf à l’équipe, il a aussi misé sur la vitesse en titularisant Adam Ounas, qui nous a posé beaucoup de problèmes. Djamel Belmadi a tenté un coup de poker, comme le font tous les entraineurs quand leur équipe est dos au mur ».