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A l’Inter ou à l’AC, c’est la période de renaissance à Milan

Comme au bon vieux temps, revoilà donc l’Inter et l’AC sous les feux de la rampe, parachutés en demi-finale de la Ligue des champions et prêts à disputer l’un des derbys de la Madonnina les plus fastueux de l’histoire. Les deux clubs milanais ont connu des fortunes diverses ces dernières années, tant sur le plan sportif que financier. Mais c’est bien connu : les grandes équipes ne meurent jamais. Il fut une époque où le mythique stade de San Siro était l’une des grandes capitales du foot européen avec, en toile de fond, des moments mythiques. Les anciens se souviennent sûrement de l’Inter de Helenio Herrera qui, dans les années soixante, symbolisait le fameux catenaccio. Certes, en garde-chiourmes, Fachetti et Burgnich ne faisaient pas dans la dentelle de Venise. Mais leur efficacité a fait entrer le football défensif dans une nouvelle ère. Dans un style plus inspirant, le Milan AC a également écrit l’histoire grâce à des joueurs comme Rivera, Gullit, Van Basten, Maldini, Baresi, Weah ou Kaká. Sous Silvio Berlusconi, entre lires et délires, il hissa même le foot offensif au rang d’art. Les deux clubs, éternels rivaux, sont aujourd’hui entre les mains d’actionnaires étrangers, chinois pour l’un, américains pour l’autre. Mais, devant le Dôme, les tifosi n’ont pas changé d’un iota. Nourris au biberon de la passion, ils attendent les demi-finales avec leur éternelle ferveur religieuse. Qu’on se le dise : l’Inter et le Milan jouent dans le même stade mais c’est leur seul point commun !

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