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Manifestations du 1er mai en France : Darmanin dénonce une violence « rare » et les « casseurs qui veulent tuer du flic »

Un tel nombre de forces de l’ordre blessées « un 1er-Mai, c’est extrêmement rare », a poursuivi le ministre de l’Intérieur, en « condamnant fermement ces violences ».

Parmi la vingtaine de policiers blessés à Paris figure un membre d’une « compagnie d’intervention » blessé « gravement » par un cocktail molotov. « Il a le visage et les bras brûlés, son pronostic vital n’est pas engagé », a précisé M. Darmanin qui s’exprimait à la préfecture de police de Paris.

Après cet épisode, le 2ème district de la police judiciaire parisienne a été saisie d’une enquête de flagrance pour « tentative d’homicide volontaire sur personne dépositaire de l’autorité publique », a indiqué le parquet de Paris.

Appelant à « des sanctions fermes contre ceux qui s’en sont pris aux policiers et aux gendarmes et aux biens publics », Gérald Darmanin a également dénoncé la présence de « l’ultragauche, des personnes que l’on qualifie de black blocs » dans les cortèges.

« J’espère qu’on aura les moyens techniques de pouvoir continuer à combattre cette violence. C’est le cas des drones et je m’en félicite, c’est la première journée où on a évité des drames grâce à ces drones », a-t-il affirmé.

L’usage des drones par les forces de l’ordre, permis par un décret récent, a été contesté devant plusieurs tribunaux administratifs par des organisations de défense des libertés.