Wembanyama tout proche des Spurs, première équipe à sortir de la loterie
Le parcours de Victor Wembanyama commence à ressembler à celui de Tony Parker. Comme son légendaire aîné, le prodige français du basket fera en effet certainement ses grands débuts en NBA aux San Antonio Spurs, qui ont hérité du premier choix lors de la loterie de la draft et ne devraient pas manquer de le sélectionner.
Il était environ 2h30 du matin à Paris quand Mark Tatum, vice-président de la NBA traditionnellement préposé à cette mission, a dévoilé devant les caméras le nom de l’heureuse franchise, au bout d’un processus mêlant probabilités et hasard qui lui donnait au départ 14 % de chances de sortir gagnant de cette loterie, soit le maximum possible. Entouré des siens et d’amis, dont Kylian Mbappé, lors d’une soirée organisée pour cette occasion, « Wemby » a assisté à cet évènement, qui semble déjà tracer sa voie en NBA, où il fera ses grands débuts en octobre.
Wembanyama veut sa « bague » de champion
« Je ne peux pas vraiment décrire ce que je ressens, mon cœur bat très fort. J’ai tous ceux que j’aime autour de moi, c’est un moment vraiment spécial dont je me souviendrai toute ma vie. Je suis un joueur d’équipe, je vais tout faire pour gagner autant de matchs que possible. Je veux essayer de décrocher une bague (de champion) le plus vite possible, alors soyez prêts », a-t-il réagi à chaud, au micro du géant des médias américains ESPN.
Bluffant par son aisance à gérer les énormes attentes autour du jeune homme qu’il est encore à 19 ans, au cours de ces derniers mois, Wembanyama n’a ainsi pas pu masquer son émotion. Certes, il ne connaîtra officiellement sa destination que dans cinq semaines, lors de la grand-messe annuelle de la draft, organisée le 22 juin à Brooklyn. Mais ce soir-là, sauf énorme surprise, son nom sera prononcé en premier par le commissaire de la ligue Adam Silver, qui dévoilera ainsi le choix des Spurs.
Il est en effet le plus coté des 60 candidats qui seront recrutés un à un, sur deux tours, par les 30 franchises du championnat le plus relevé du monde. Et donc le plus convoité. Et on n’imagine pas les Spurs jeter leur dévolu sur un autre joueur que lui, parmi les 60 espoirs issus des universités américaines, de la G-League (ligue mineure, antichambre de la NBA) et des championnats étrangers.
