France

Macron au G7, alerte tsunami en Nouvelle-Calédonie et les lacs asséchés

Vous avez manqué les infos de ce début de matinée ? On vous a concocté un récap pour vous aider à y voir plus clair.

Emmanuel Macron au Japon pour un G7 qu’il veut « exigeant » face à Pékin

Emmanuel Macron est arrivé vendredi au Japon pour un sommet du G7 qui doit s’accorder sur des nouvelles sanctions contre la Russie et définir la position des puissances occidentales face à la Chine, que la France souhaite « à la fois engageante et exigeante ». Le président français a atterri à Hiroshima en début de matinée, rejoignant les dirigeants japonais, américain, britannique, allemand, canadien et italien déjà arrivés dans la ville symbole de la paix, frappée par la bombe atomique américaine le 6 août 1945 à la fin de la Seconde Guerre mondiale. « Ce sommet intervient dans un contexte de superposition des crises », avec la guerre menée par Moscou en Ukraine mais aussi la « montée des tensions entre la Chine et les Etats-Unis » ou encore le changement climatique, a souligné l’Elysée.

Un séisme de magnitude 7,7 secoue le sud-est de la Nouvelle-Calédonie

Un puissant séisme de magnitude 7,7 s’est produit vendredi dans l’océan Pacifique au sud-est de la Nouvelle-Calédonie, déclenchant une alerte au tsunami, a annoncé l’Institut américain de géophysique (USGS), sur Twitter. La secousse a été détectée à une profondeur de 37 km et à plus de 300 kilomètres des côtes calédoniennes, selon la même source. Le Centre d’alerte aux tsunamis du Pacifique (PTWC) estime pour sa part qu’un raz-de-marée est « possible » dans un rayon de 1.000 kilomètres autour de l’épicentre. Une alerte au tsunami a été décrétée, avant d’être levée par les autorités. Le littoral a été évacué.

La moitié des lacs et réservoirs du monde perdent de l’eau

La quantité d’eau diminue dans plus de la moitié des lacs et réservoirs du monde, menaçant une source vitale d’eau douce, selon une nouvelle étude qui attribue largement cette tendance au réchauffement climatique et à leur utilisation excessive par les humains. Environ un quart de la population mondiale vit dans une zone comportant un lac ou un réservoir (plan d’eau régulé par un barrage) qui s’assèche, alerte jeudi cette étude publiée dans la prestigieuse revue Science. « Les lacs sont en danger au niveau mondial, et cela a de vastes implications », a déclaré à l’AFP Balaji Rajagopalan, professeur à l’université de Colorado Boulder, et co-auteur de l’étude. « Ils permettent aux sociétés et à l’humanité de vivre, et pourtant ils ne reçoivent pas le respect qu’ils méritent. »