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Loi immigration en France : Hiziya Ribéry critique la suppression des aides aux sans-papiers

« Nous devons être gentils avec les gentils et méchants avec les méchants », tel a été le commentaire du ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, sur le texte de la loi immigration. En France, le débat s’intensifie suite à l’adoption de plusieurs articles de la loi dite « d’immigration ».

Une loi qui serre l’étau sur les migrants en les privant d’aide médicale et en durcissant les formalités d’obtention de titre de séjour, entre autres. C’est dans ce contexte que la fille d’un footballeur international français a exprimé son étonnement quant à cette loi qui sera adoptée dans son pays.

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Ainsi, Hiziya Ribéry, fille de Franck Ribéry, a écrit sur Instagram « Cette France va vraiment mal… », lit-on. Par ailleurs, Hiziya, la fille de l’ancien porte-étendard de l’attaque du Bayern Munich, Franck Ribéry, a qualifié la suppression de l’aide médicale de l’État pour les sans-papiers, prévue dans le texte de la loi immigration, « d’inhumaine » en écrivant « déshumanisation », sur sa story Instagram.

La loi immigration en France : la suppression de l’aide médicale provoque la colère des médecins français

En France, l’un des axes de cette nouvelle loi immigration suscite l’indignation. En effet, invité de Sud Radio, le Docteur Jérôme Marty a exprimé sa colère en indiquant « Quand on est médecin, on ne prend pas en considération les origines, la catégorie politique, la situation… On soigne tout simplement ! », dit-il.

Dans le même registre, Nicolas Revel, directeur général de l’hôpital Saint-Antoine, a commenté la suppression de l’aide médicale de l’État pour les sans-papiers en expliquant qu’il ne voit pas « les médecins renvoyer les patients au motif qu’une douleur ne serait pas assez aiguë ou une pathologie suffisamment grave. Attendre que quelqu’un soit très malade pour le soigner, c’est tout le contraire de ce que veut faire un système de santé. », avant d’ajouter, je vois clairement les risques d’une suppression de l’AME, mais pas ses bénéfices », dit-il au micro de France Inter.

Avec cette suppression, une question se pose : le refus d’aider un migrant serait-il le summum des valeurs républicaines et universelles ?