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La sœur de la femme Algérienne démembrée par son mari en France s’indigne contre la justice

C’est l’histoire d’une souffrance familiale causée par un meurtre abominable. Étranglée puis démembrée par son mari, Assia, femme algérienne de 46 ans, a laissé derrière elle trois enfants. Désormais orphelins, leur devenir inquiète Fatima Bourbatache, leur tante maternelle.

Dans son rôle de seconde mère, Fatima Bourbatache se bat pour obtenir la garde des enfants de sa sœur. Néanmoins, sa mission s’est avérée difficile après sa première rencontre avec la Juge des enfants du Tribunal de Bobingy.

À la sortie de cette rencontre, Fatima Bourbatache s’est confiée au journal Le Parisien, « Jamais je n’aurais pensé être traitée de cette façon par la justice française », dit-il avant d’ajouter, « J’ai le sentiment que depuis la mort de ma sœur, personne ne veut nous entendre » affirme la sœur de la victime.

Craignant que la garde de ces trois neveux soit confiée à la famille de leur père, Fatima continue son combat, depuis l’Algérie, pour obtenir la garde des enfants de sa sœur Assia, étranglée et démembrée après une dispute avec son mari.

Retour sur les faits d’un meurtre affreux

Dans la nuit du 30 janvier dernier, Assia, âgée de 46 ans, s’est disputé avec son mari dans leur appartement à Montreuil, dans la région parisienne. Une dispute qui sera son dernier souvenir de la vie puisque son conjoint a perdu le contrôle et l’a étranglée. Sans âme, le corps d’Assia a été démembré.

Plaçant les morceaux du cadavre dans des sacs-poubelles, son mari a laissé les morceaux du cadavre de sa femme reposait sur le canapé du salon pendant plusieurs jours.

« J’ai mis mon bras autour de son cou et je l’ai retournée vers moi. J’ai serré fort, elle ne bougeait plus, je n’ai pas vu d’autre solution, je l’ai coupée », dit-il après son interpellation.

Ensuite, il a pris le bus pour dissimuler les preuves de son abominable meurtre. Une fois descendu du bus, le mari de la victime s’est rendu au parc des Buttes-Chaumont, le plus grand jardin de Paris.

Selon les aveux de son mari, il a dispersé les morceaux de son corps dans « son jardin préféré ». La police a identifié le corps et a interpellé l’homme de 52 ans.