France

Fin de vie : Le gouvernement prêt à étudier « toutes les options »

Interrogé sur la possibilité d’autoriser le suicide assisté en France, Olivier Véran a affirmé que « toutes les options sont sur la table ». Le porte-parole du gouvernement a souligné l’importance du travail de la convention citoyenne sur la fin de vie qui se penche actuellement sur la question d’un éventuel changement de la loi française.

Même si les termes d’ « euthanasie » ou de « suicide assisté » ne sont pas explicitement mentionnés, les participants examineront l’opportunité de légaliser l’une ou l’autre. En mars, ils diront s’il faut changer ou non la loi actuelle, sans garantie d’être suivis.

L’exécutif veut un « débat apaisé »

« Ce sont des défricheurs que ces citoyens qui se réunissent et qui doivent nous permettre d’avoir un débat apaisé », a déclaré l’ex-ministre de la Santé, qui s’était déjà déplacé en Belgique pour étudier la législation dans ce pays, et des déplacements ultérieurs sont à l’étude, notamment en Espagne.

« On ne considère pas qu’il y ait un pays qui soit en avance ou en retard par rapport à un autre, parce qu’on touche ici au cœur de l’intime, la mort. C’est très personnel et cela peut renvoyer à beaucoup de conviction, beaucoup de craintes, beaucoup de peur », a-t-il toutefois souligné.

La loi française actuelle prévoit une « sédation profonde » pour les malades en phase terminale et aux souffrances inapaisables, mais n’autorise ni l’euthanasie ni l’assistance au suicide. En Suisse, seul celui qui, « poussé par un mobile égoïste », prête assistance au suicide de quelqu’un est punissable.