France

Fabienne Sicot-Personnic a surmonté son handicap et a conquis l’Everest

Elle l’a fait. Fabienne Sicot-Personnic a atteint le sommet de l’Everest, jeudi, jour de l’Ascension. Le défi relevé par cette infirmière en réanimation au CHU de Montpellier (Hérault) est d’autant plus admirable qu’elle a appris, il y a quelques années, qu’elle était atteinte de spondylarthrite ankylosante et de la maladie des os de verre.

Un handicap qui n’a pas empêché cette redoutable sportive de 38 ans d’atteindre le sommet du monde, après un périple de douze heures, bravant le froid (jusqu’à – 45 °C), la neige et la glace. Mais le périple n’est pas terminé : désormais, il faut redescendre.

« Le sherpa m’a surnommée « Faster lady » »

Interrogée le 23 mars par 20 Minutes, Fabienne Sicot-Personnic avait expliqué qu’après avoir appris les pathologies qui la rongeaient, plutôt que de mettre la pédale douce, elle a multiplié les défis fous. « Je me suis dit qu’il fallait que je profite de la vie, je ne pouvais plus vivre sous cloche », confiait-elle. L’été dernier, elle a déjà atteint sept sommets de plus de 4.000 mètres d’altitude. Elle s’est, notamment, hissée au sommet du Mont-Blanc.

Pour grimper au sommet de l’Everest, elle a dû effectuer de nombreux tests d’efforts à vélo, équipée d’un masque qui simule ces conditions extrêmes. « Le sherpa qui m’accompagne m’a surnommée « Faster lady » (la femme rapide) ! », se marrait-elle.

Fabienne Sicot-Personnic a ouvert une cagnotte (ici), pour récolter des dons, qui seront reversés aux équipes de chercheurs de l’Inserm, à Montpellier.