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Equipe de France : Taquin, Olivier Giroud veut « que Mbappé galère le plus possible » pour battre son record

Jeudi, Didier Deschamps annoncera sa première liste post-Coupe du monde, en vue du début des éliminatoires de l’Euro 2024 en Allemagne. A 36 ans bien tassés, Olivier Giroud espère bien faire partie des Bleus convoqués pour les matchs face aux Pays-Bas, au Stade de France, puis en Irlande à Dublin, les 24 et 27 mars.

Le meilleur buteur de l’histoire de l’équipe de France (53 réalisations en 120 sélections) l’a répété dans un reportage diffusé ce dimanche sur Téléfoot. « J’ai encore envie, a lâché l’avant-centre du Milan AC dans l’émission de TF1. J’ai encore la détermination, et puis les cannes. » Quel est son objectif désormais ? « Il faut en mettre un maximum pour que Kylian galère le plus possible », a plaisanté Giroud, conscient que Mbappé, déjà auteur de 36 buts en sélection à 24 ans, est idéalement parti pour le dépasser à court ou moyen terme.

Par ailleurs, le champion du monde 2018 n’a pas envie que sa belle histoire internationale s’achève sur une sortie prématurée en finale du dernier Mondial contre l’Argentine (3-3 après prolongations, 2-4 aux tirs au but). Il avait été remplacé par Marcus Thuram dès la 41e minute, en même temps qu’Ousmane Dembélé (suppléé par Randal Kolo Muani), alors que des Bleus à la dérive étaient menés 0-2.

Il ne veut pas finir sur une finale de Mondial ratée

« Beaucoup de sentiments se mélangent dans la tête à ce moment-là, a avoué Giroud. Déception, frustration, colère, incompréhension… J’étais dégoûté pendant cinq minutes sur le banc, fou de rage. »

Mais ça n’a pas duré. « Je me suis mis à fond derrière l’équipe, a retracé l’attaquant, qui a même pris un carton jaune pour protestation depuis le bord de touche au début des prolongations (95e). Ça a été la plus belle finale de l’histoire de la Coupe du monde. Tout était là. Et après c’est tellement dur, l’issue d’une finale aux penalties, c’est comme jeter une pièce en l’air, à pile ou face. » La fameuse théorie de la loterie, où les équipes françaises perdent (presque) à chaque coup.