France

Bordeaux : Trois nouvelles personnes poursuivies après l’incendie de la porte de la mairie

L’enquête progresse après l’incendie de la monumentale porte en bois de la maire de Bordeaux, deux heures après la fin d’une manifestation contre la réforme des retraites, le 23 mars dernier. Après l’interpellation d’un suspect âgé de 27 ans et sa mise en examen, le 25 mars, pour « destruction par substance incendiaire », on apprend, ce samedi, que trois nouvelles mises en examen ont eu lieu dans cette affaire, dont le préjudice pour la collectivité est évalué à près de trois millions d’euros.

Ils ont été mis en examen « des chefs de dégradation de bien public par substance incendiaire en réunion et participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences contre les personnes ou de destructions ou dégradations de biens lors de manifestation sur la voie publique », rapporte le parquet de Bordeaux.

Des casiers judiciaires chargés pour deux interpellés

Un premier homme de 37 ans vit à Bordeaux et son casier judiciaire porte trace de 21 condamnations « dont deux pour dégradation d’un objet d’utilité publique par moyen dangereux, outre un antécédent récent pour des faits de dégradation par moyen dangereux de la mairie de Tours en janvier dernier », précise le parquet dans son communiqué. Il est le seul des mis en cause à être mis en examen des deux chefs visés, dégradation d’un bien et participation à un regroupement en vue de préparer des violences et, il est aussi le seul à être placé en détention provisoire.

Le deuxième mis en cause est âgé de 25 ans et vit à Villenave-d’Ornon, dans l’agglomération bordelaise. Son casier judiciaire porte la trace de six condamnations, pour des vols et des délits routiers. Il a été mis en examen du seul chef de participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences et placé sous contrôle judiciaire. Il lui est interdit de venir à Bordeaux, d’y manifester et de joindre les deux autres personnes mises en examen. Il doit aussi pointer au commissariat une fois par semaine.

Enfin, le troisième suspect, âgé de 19 ans, est domicilié dans un centre d’insertion à Bordeaux. Il a écopé des mêmes poursuites que celui de 25 ans, mais en plus il lui est interdit de quitter la Gironde.