Belgique

L’Institut pour l’Égalité des Femmes et des Hommes justifie la clause de confidentialité liée à une ex-collaboratrice de Vooruit

L’IEFH a en effet assisté cette personne lors de son licenciement par le parti socialiste flamand. Un règlement de commun accord a été conclu, contenant un dédommagement et une clause de confidentialité, « comme c’est le cas dans d’autres règlements », selon un bref communiqué de l’Institut. Ce dernier n’a pas donné davantage de détails, en raison du caractère confidentiel du dossier, mais a dit s’être senti obligé de réagir vu l’attention portée à ce dossier.

Face à la controverse suscitée par l’article de presse, plusieurs membres de Vooruit ont dénoncé une non-information. « Ce sont des faits qui ne se sont pas déroulés sur le lieu de travail, et dès que la clarté a été faite, l’auteur des faits a été licencié », a expliqué le député flamand Bruno Tobback. « Plus tard, la collaboratrice a elle aussi été licenciée, pour une autre raison », a-t-il ajouté.

« Ce que je lis dans le journal aujourd’hui est plein d’erreurs factuelles », a affirmé la cheffe de groupe au parlement flamand Hannelore Goeman. « Il y a eu une réaction, et le licenciement de la collaboratrice en question était lié à son propre fonctionnement ; je ne reconnais absolument pas mon parti dans l’image qui est faite de lui ».

Le Vlaams Belang a sauté sur l’occasion pour réclamer le remplacement de Mme Goeman à la présidence de la commission spéciale sur les abus sexuels, récemment instaurée au parlement flamand, tandis que l’intéressée dénonçait des « petits jeux politiques ».

Face à la controverse, une cinquantaine de membres du personnel de Vooruit ont rédigé une lettre ouverte de soutien à leur parti, dénonçant « une présentation de notre organisation tendancieuse et déconnectée de la réalité ».