Belgique

Les jeunes sont les plus vulnérables dans la circulation et ne portent presque jamais de casque

Une adolescente de 17 ans en trottinette perd la vie dans un accident de la route à Willebroek

« Lorsque les jeunes commencent à utiliser un nouveau moyen de transport, nous constatons toujours une augmentation du nombre d’accidents », explique Werner De Dobbeleer, porte-parole de l’ESL. « Chez les jeunes cyclistes, cela se produit vers l’âge de 12 ans, lorsqu’ils entrent à l’école secondaire. Ils prennent le vélo plus souvent ou doivent parcourir de plus longues distances de manière autonome. Le deuxième pic se situe vers l’âge de 16 ans, lorsque les jeunes commencent à conduire des cyclomoteurs. À partir de 18 ans, il y a un autre pic, lié au permis de conduire ».

L’enquête montre que les jeunes de 12 à 18 ans prennent consciemment ou inconsciemment de nombreux risques. Par exemple, un cycliste sur trois porte (presque) toujours un casque ou des oreillettes, deux sur dix utilisent (presque) toujours leur téléphone et huit sur dix ne portent (presque) jamais de casque. Par ailleurs, quatre cyclistes sur dix pensent qu’attendre à côté d’un camion à un feu rouge est l’option la plus sûre, même s’il se trouve en plein dans l’angle mort.

Les garçons se comportent plus dangereusement que les filles, et les comportements à risque augmentent à mesure que les écoliers grandissent. Par exemple, en deuxième et troisième année, un écolier sur dix déclare faire du vélo sous l’influence de l’alcool ou d’autres drogues au moins une fois par semaine.

L’enquête explique également pourquoi les jeunes prennent de tels risques. Elle montre qu’ils ne peuvent pas toujours évaluer les conséquences de leur comportement et qu’ils doutent que leurs actes soient réellement dangereux.