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Triche aux examens du BAC, voici ce qu’encourent les candidats en 2023

La fraude aux épreuves, en particulier celles du Baccalauréat et du Brevet d’Enseignement Moyen, est punie par la loi, c’est un fait. Au-delà du simple savon passé au candidat, la loi numéro 20_06, promulguée en 2020, considère la fraude aux examens comme un délit passible de sanctions légales.

Les élèves qui se font prendre risquent une interdiction de passer l’examen pendant dix ans, à une amende allant de 100 000 à 300 000 dinars, ainsi qu’une peine de prison allant d’une à trois années,

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Samia Mansouri, inspectrice au ministère de l’Éducation, a par ailleurs souligné lors d’une interview à la première chaîne de radio que les surveillants encourent également une peine de prison de cinq à dix ans, ainsi qu’une amende allant de 500 000 à 1 000 000 de dinars.

Sanctions pour tricherie et fraudes aux examens, les partis tiers également concernés

Poursuivant son discours, Mansouri a expliqué que la loi punit aussi ceux impliqués dans la fuite des questions et sujets d’examens. Ajoutant ainsi que le ministère de l’Éducation a pris toutes les mesures et précautions nécessaires pour empêcher les fuites.

Ainsi, les sujets d’examen sont transférés sous protection depuis l’Office national des examens et concours jusqu’à leur arrivée dans les centres d’examens, où les services de sécurité veillent à leur conservation en attendant le début des épreuves.

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Concernant les sujets des examens du baccalauréat de la session de juin 2023, qui ont débuté ce dimanche, Samia Mansouri a rassuré les auditeurs, affirmant qu’ils ne dévieraient pas du programme d’études. Cette dernière a considéré l’année scolaire 2022-2023 comme l’une des meilleures depuis un moment déjà, de par sa tranquillité et sa stabilité.