Algérie

Trafic d’héroïne : un réseau dirigé par des migrants subsahariens tombe à Alger

Le tribunal criminel de Dar El Beida a reporté le procès de 15 accusés, dont plusieurs migrants subsahariens de nationalités différentes, impliqués dans un gang criminel spécialisé dans le trafic de substances psychotropes et de drogues de type « héroïne ».

Les activités illicites de ce groupe étaient essentiellement centrées sur les communes principales de la capitale, en particulier à Hussein Dey et Bab El Oued, où ils opéraient à l’intérieur de véhicules de transport (taxis).

Trafic d’héroïne dans les taxis et sur internet : un réseau interpellé à Alger

Les migrants subsahariens accusés ont été appréhendés dans le cadre de l’enquête sur deux frères impliqués dans le trafic de drogues sur internet. L’unité de lutte contre le trafic illicite de stupéfiants et de substances psychotropes de la sécurité de la wilaya d’Alger a reçu des informations cruciales sur deux suspects répondant aux initiales K.M et K.B.

Ces derniers développaient leur réseau sur le site Oued Kniss, approvisionnés en drogues par un ressortissant africain, résidant dans le quartier de Bordj El Kiffan.

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Il est apparu que ce réseau criminel organisé opérait dans les communes d’Hussein Dey, Bab El Oued et Mohammadia, regroupant plusieurs membres algériens et subsahariens, dont 2 femmes.

Des migrants subsahariens à la tête du réseau

Les détails de l’affaire révèlent une opération de surveillance le 28 février 2023 à Alger au niveau de l’appartement d’une des deux complices. Suivant ses déplacements, la police réussit à interpeler la suspecte et à saisir 45 g d’héroïne en sa possession, ainsi que la somme de 135 000 DZD.

Une deuxième complice est ensuite arrêtée dans le cadre d’une autre opération coup de filet. Il s’agit cette fois d’une ressortissante malienne en situation irrégulière qui possédait sur elle 65 g d’héroïne.

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Lors de son interrogatoire, la suspecte a admis avoir conclu un accord d’approvisionnement en drogue avec une complice algérienne dans le quartier de Ruisseau, où elle aurait dealé 10 capsules d’héroïne contre la somme de 60 000 DZD.

Les autorités continuent d’enquêter sur cette affaire, mettant en lumière les ramifications du trafic de drogue et la nécessité de renforcer les mesures de lutte contre ce fléau.