Algérie

Pas de nouvelle taxe pour le citoyen dans le projet de loi de finances 2024 (Tebboune)

Le Conseil des ministres a approuvé, mercredi lors de sa réunion sous la présidence du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, le projet de loi de finances « PLF-2024 » qui a consacré la priorité à la préservation du pouvoir d’achat des citoyens.

Et près présentation par le ministre des Finances du projet de loi de finances (PLF-2024) devant le Conseil des ministres, le président de la République a donné des orientations, instructions et directives, indique un communiqué du Conseil des ministres.

En effet, ce même communiqué, révèle que la réunion du Conseil des ministres et l’approbation du projet de loi de finances « PLF-2024 », s’est clôturée par les félicitations du Président de la République pour les différentes mesures prises, à l’origine de l’amélioration des revenus de l’Etat, et ce en dépit de la hausse des dépenses, du fait de l’incidence financière induite par les augmentations salariales récentes, l’exonération de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et le soutien au pouvoir d’achat, assurant également qu’aucune nouvelle taxe susceptible de constituer une charge pour le citoyen n’est  à prévoir au titre du projet de loi de finances pour l’exercice 2024.

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Préservation du pouvoir d’achat des citoyens

En outre, avant cela le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a donné des orientations, instructions et directives portant, notamment, sur l’importance de « la préservation du pouvoir d’achat des citoyens, avec les moyens disponibles et en tenant compte des équilibres financiers », indique aussi le communiqué du Conseil des ministres.

De plus, il a ordonné, dans ce cadre, d’inclure dans les salaires, les augmentations décidées lors des précédentes réunions du Conseil des ministres, depuis 2022 en vue de parvenir à la mise en œuvre des engagements du Président de la République, s’agissant des augmentations jusqu’à 47% en 2024, tout en comptabilisant l’incidence financière résultant de la révision des statuts des secteurs de la Santé, de l’Education et de l’Enseignement supérieur.