Algérie

Lourde peine et 50 Mds de DA à verser au Trésor public pour l’homme d’affaires Sahraoui

Le verdict est tombé au tribunal de Sidi M’hamed à Alger dans l’affaire de corruption impliquant l’homme d’affaires Abdelmalek Sahraoui d’une bande criminelle organisée, le Pôle pénal économique et financier a condamné Sahraoui à une peine de dix ans de prison ferme.

De plus, près d’une centaine de sociétés appartenant à l’accusé ont également été condamnées à verser une amende de 32 millions de DA chacune, pour leur implication dans la dilapidation de deniers publics et le blanchiment d’argent.

En effet, la justice a décidé de frapper fort en prononçant cette amende record de 32 millions de DA pour chacune des sociétés impliquées dans cette affaire de corruption. Au total, ce sont près d’une centaine de sociétés qui devront s’acquitter de cette somme colossale. Une décision qui vise à punir sévèrement les acteurs économiques qui ont participé à la dilapidation de deniers publics au sein de cette bande criminelle organisée.

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Une compensation estimée à 50 milliards de DA pour le Trésor public

Par ailleurs, Abdelmalek Sahraoui et ses sociétés devront également verser une compensation évaluée à 50 milliards de DA au Trésor public. Cette somme représente les pertes subies par l’État suite aux actes de corruption commis par l’homme d’affaires et ses complices. En plus de cette lourde compensation financière, la justice a ordonné la confiscation de tous les biens, fonds et avoirs bancaires de Sahraoui et de ses ascendants et descendants.

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Outre Abdelmalek Sahraoui, d’autres personnes ont été condamnées dans cette affaire de corruption. Les quatre frères de Sahraoui ont écopé de peines allant de 3 à 5 ans de prison ferme, tandis que l’ancien directeur de cabinet du Premier ministre, Mustapha Karim Rahiel, impliqué dans la même affaire, a écopé de 6 ans de prison ferme.

Pour conclure, selon les faits mentionnés dans l’arrêt de renvoi, le principal accusé, Abdelmalek Sahraoui et ses frères ont créé de nombreuses sociétés écrans en vue d’obtenir des crédits bancaires par des moyens frauduleux, de connivence avec certains fonctionnaires d’administrations publiques.