Algérie

Feux de forêt en Algérie : des peines allant jusqu’à la perpétuité contre les pyromanes

Les images des feux de forêt se sont malheureusement instaurées dans le décor estival en Algérie. Année après année, les flammes réduisent les forêts algériennes en cendres, laissant derrière elle les braises et la tristesse de la population.

Pour lutter contre ce fléau, les autorités algériennes sont en passe de prendre des mesures sévères pour maîtriser la situation. En effet, les députés du parlement algérien s’apprêtent à adopter une loi qui maximisera les peines contre les principaux responsables des feux de forêt.

Ainsi, dans un rapport préliminaire du projet de loi, élaborée par le ministère de l’Agriculture, visant à préserver la flore et lutter contre les feux de forêt, les autorités législatives discuteront la peine de prison à perpétuité pour les pyromanes.

Pertes humaines et matérielles, extinction de certaines espaces en voie de disparition, les feux de forêt sont les spectres qui menacent la biodiversité en Algérie.

Des peines de prison contre toute atteinte à la nature

Outre la réclusion à perpétuité pour toute personne qui met volontairement une forêt en feu, le projet de loi sur le patrimoine forestier prévoit d’autres sanctions contre toute personne qui porte atteinte à cette richesse.

Ainsi, dans le nouveau projet de loi sur la gestion des forêts et de toutes les richesses forestières du pays, élaboré par le ministère de l’Agriculture et du Développement rural, les parlementaires algériens discuteront des peines allant de 5 à 10 ans de prison assortie d’une amende de 500 mille à un million de dinars pour toute personne qui met le feu dans un bois à l’intérieur d’une foret. Une peine valable pour toute personne qui endommagera des biens publics ou d’autrui.

Dans un autre registre, le nouveau projet de loi sur la gestion des forêts et de toutes les richesses forestières prévoit de punir toute personne qui édifie une construction dans le domaine public forestier. Une peine de prison allant de 7 à 12 ans et d’une amende de plus de 700 000 dinars est prévue dans ce cas.