Algérie

Deux cyber arnaqueurs incarcérés à Mostaganem

La police de la 6ème Sûreté urbaine de la wilaya de Mostaganem a pu intervenir sur une arnaque après une plainte déposée par un citoyen. Ce dernier avait proposé la vente de 2 040 mètres de câbles électriques d’une valeur de 125 millions de centimes via Facebook. Un acheteur potentiel a contacté le vendeur et a accepté le prix demandé.

La marchandise a été transportée aux frais du fournisseur jusqu’à la ville de Mostaganem, où elle devait être déchargée dans un autre camion loué par la société Sonacom.

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Afin de tromper la victime, deux hommes, dont l’auteur principal de la transaction, ont demandé au fournisseur de les suivre prétendument chez eux, dans la cité Chemouma, pour lui remettre l’argent en liquide. Cependant, en cours de route, ils ont réussi à s’enfuir et à éteindre leur téléphone portable. La victime a déposé une plainte pour escroquerie en bande organisée.

La police a mené une enquête qui a permis d’arrêter deux malfaiteurs âgés de 31 et 46 ans. L’auteur principal est un récidiviste et fait l’objet de plusieurs mandats d’arrêt pour des affaires d’escroquerie dans différentes régions du pays.

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Avant leur arrestation, les deux voleurs ont également trouvé un moyen de vendre des câbles volés pour une valeur de 40 millions de centimes, toujours sur internet. Ils ont été présentés au parquet et écroués pour des faits d’escroquerie.

Un autre escroc arrêté à Sidi Bel Abbès

Dans le même contexte, la police de la wilaya de Sidi Bel Abbès a réussi à mettre fin aux activités d’un homme de trente ans qui a escroqué plusieurs victimes via les réseaux sociaux.

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L’homme faisant croire à ses victimes qu’il pouvait leur accorder des prêts financiers considérables. Pour tromper ses victimes, il avait posté plusieurs publications sur ses comptes de réseaux sociaux, annonçant qu’il pourrait leur accorder des prêts financiers allant jusqu’à 200 millions de centimes, mais à condition qu’ils paient d’abord 3 millions de centimes sur son compte CCP pour les frais de dossier.

Enfin, une fois la somme envoyée, le fraudeur bloquait ses victimes sur les réseaux sociaux ou par téléphone. Les enquêteurs ont découvert que son compte postal contenait d’importantes sommes d’argent.