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Le tourisme de masse en Suisse: bénéfique ou néfaste?

La saison s’annonce belle pour le tourisme en Suisse. Une aubaine pour les commerçants, restaurateurs et hôteliers, mais à Lucerne, Lauterbrunnen ou encore dans le val Verzasca au Tessin, on s’inquiète d’une fréquentation trop importante de touristes. Et vous qu’en pensez-vous ? A la belle saison, c’est un ballet de cars de touristes étrangers qui sillonnent notre pays. Dans le canton de Vaud, le directeur de Glacier 3000, Bernhard Tschannen, s’en réjouit. Pour lui, cette clientèle comble un manque à gagner. « L’avantage avec ces groupes, c’est que c’est organisé, c’est réservé en avance même s’il ne fait pas tellement beau. » La ville de Lucerne fait également partie des highlights de la Suisse : presque 7 millions de touristes par an. Un succès qui agace de nombreux habitants comme Valentin Humbel, le président de la Jeunesse socialiste lucernoise. Au cœur de toutes les tensions, il y a la Schwanenplatz au centre de la ville: « Toutes les 70 secondes, un bus débarque sur la place.

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Pourquoi les enfants ont disparu des rues de nos villes

Les enfants ont progressivement disparu des espaces urbains ces dernières décennies. Une tendance qui s’observe dans de nombreux pays et qui pose certains problèmes. Plusieurs villes à travers le monde, dont Bâle en Suisse, ont ainsi mis en place des projets pour repenser l’espace public à hauteur d’enfant. Au-delà des cours de récréation, il est de plus en plus rare de croiser des enfants en train de jouer dans la rue ou de se rendre à l’école à pied de manière autonome. On parle parfois aussi de «génération banquette arrière», en référence à ces enfants qui voient la ville à travers la vitre des voitures. Sans parler des lieux ou événements «no kids» – cafés, hôtels ou mariages – où ils ne sont officiellement plus les bienvenus. Mobilité et numérisation «Sur la fin du 20e siècle et le début du 21e siècle, un processus de longue durée de retrait des enfants des espaces publics s’est poursuivi», confirme le sociologue Clément Rivière, auteur du livre «Leurs enfants dans la ville» …

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Pourquoi en Suisse aussi le partage de montres fait un flop

swissinfo.ch en avait parlé: des centaines de montres de luxe suisses confiées à une plateforme de partage horloger se sont envolées dans le cadre d’une affaire de fraude au Japon. En Suisse aussi, un service du même type a mis la clef sous la porte. Toke Match était un service de partage de montres de luxe actif au Japon. Fin janvier dernier, il a mis fin à ses opérations. Une partie de ses clients s’étaient vus dans l’impossibilité de récupérer les pièces qu’ils lui avaient confiées. Valeur des montres évanouies dans la nature – neuf sur dix de marques de luxe suisses: 1,9 milliard de yens (11 millions de francs). En Suisse, patrie du luxe horloger, un service de partage semblable à Toke Match a fonctionné depuis août 2019. DIALS permettait à tout un chacun de louer ou de mettre des montres en location. La firme empruntait à leurs propriétaires des pièces d’une valeur marchande égale ou supérieure à quatre mille francs. Et les relouait pour trois semaines, trois ou six mois. Prix …

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À qui profitent les paiements digitaux? – SWI swissinfo.ch

Le reportage du 15 janvier dernier sur la disparition progressive de l’argent liquide a beaucoup fait réagir les téléspectateurs. À qui profitent les paiements électroniques? Quelles sont les commissions pour les commerçants? L’émission Basik de la RTS a poursuivi l’enquête. Anne-Lise Noz l’avoue volontiers, elle se sent désemparée. Patronne de la chocolaterie homonyme, au centre de Lausanne et détentrice du très célèbre « Carac d’or », elle est aussi la présidente de l’Association des commerçants de la capitale vaudoise et commence à mesurer un certain malaise dans la profession. « Quand on vend un croissant à 1,80 franc et que la commission atteint 65 centimes par transaction, plus 1,5% sur le montant de la vente, plus aucun bénéfice n’est possible sur le produit », explique-t-elle dans l’émission Basik. « La manière de faire ses achats a complètement changé. De nombreux clients n’ont plus du tout d’argent dans leur portemonnaie, tout se fait avec des cartes ou de manière …

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