Suisse

Un nouveau départ pour les proches de la Cinquième Suisse au Parlement

L’influent conseiller aux États Carlo Sommaruga, ici en conversation avec la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter, doit encore affronter le second tour de l’élection. © Keystone / Alessandro Della Valle

Les élections fédérales étant désormais passées, il faut maintenant se préparer à la nouvelle législature. Pour l’intergroupe parlementaire «Suisses de l’étranger», qui compte plus d’une vingtaine de départs, c’est l’heure de la reconstitution.

Ce contenu a été publié le 23 octobre 2023 – 09:15




intergroupe parlementaire «Suisses de l’étranger»Lien externe. Celui-ci se compose de 80 membres du Conseil national et du Conseil des États. Selon les attentes de l’OSE, les parlementaires qui en font partie s’intéressent aux dossiers qui touchent la Cinquième Suisse et les suivent pendant les quatre années d’une législature. Il s’agit donc d’une sorte de groupe de pression ou du moins d’amitié intraparlementaire pour la diaspora suisse. Les groupes sont dissous à la fin de chaque législature et se reconstituent pour la suivante. Cela se fera formellement lors de la prochaine session d’hiver.

Pour la prochaine législature, l’intergroupe «Suisses de l’étranger» perdra entre 21 et 25 membres, en fonction des résultats du second tour des élections au Conseil des États. La plupart de ces départs – seize – sont dus à des retraits. Mais dans cinq cas, ces départs sont le fruit d’une non-réélection au Conseil national. C’est notamment le cas de Roland Fischer des Vert’libéraux, qui est également membre du Conseil des Suisses de l’étranger.

Membre de l’intergroupe parlementaire «Suisses de l’étranger», le conseiller national Roland Fischer (au micro) n’a pas été réélu. Nicolas Walder (devant à droite) reste en revanche à la disposition de Swisscommunity. Keystone / Anthony Anex

Un intergroupe toujours plus important

Quatre membres du Conseil des États ne sont pas non plus encore réélus et doivent se soumettre à un deuxième tour de scrutin. Parmi eux se trouve le socialiste genevois Carlo Sommaruga. Ce dernier est coprésident de l’intergroupe parlementaire Suisses de l’étranger et membre engagé du Conseil des Suisses de l’étranger depuis de nombreuses années. Il est considéré à Berne comme un homme politique disposant d’un excellent réseau et d’une grande influence. Il se lance dans la course à l’un des deux sièges genevois au Conseil des États en troisième position à l’issue du premier tour de dimanche.

La directrice de l’OSE, Ariane Rustichelli, aura donc du pain sur la planche entre l’ancienne et la nouvelle législature. «Nous allons écrire aux personnes nouvellement élues pour leur proposer de devenir membres; nous leur expliquerons également ce que cela implique», explique-t-elle. Ariane Rustichelli s’occupe en même temps du secrétariat de l’intergroupe parlementaire. Son objectif est que des représentantes et représentants de chacun des six grands partis soient présents dans l’intergroupe. La taille finale de l’intergroupe n’est pas un critère. Mais ces dernières années, il n’a cessé de croître.

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