Sport

Stéréotypes racistes et discrimination dans le foot belge: « Dans le foot pro, les joueurs noirs ont davantage de chances d’être attaquants »

La Gantoise surclasse Başakşehir grâce à un triplé historique d’Orban et verra les quarts de finale de la Conference League

La KULeuven pointe un apparent biais dans les décisions pénalisant les joueurs d’origine africaine : ils sont plus susceptibles de commencer le match sur le banc, de recevoir une carte rouge, ont moins de temps de jeu que les blancs et sont davantage remplacés.

Le chercheur a aussi regardé la distribution sur le terrain des joueurs d’origine africaine (les Africains ou ceux ayant un parent africain) et européenne de Jupiler Pro League. Résultat : les joueurs racisés sont surreprésentés aux différents postes d’attaquant (46 %), mais sont très rarement gardiens (3 %). A l’inverse, les blancs sont beaucoup plus présents en défense (31,3 %) et ont cinq fois plus de chances d’être dans les cages.

« Un extraterrestre », « historique » : la presse étrangère dithyrambique après le quintuplé d’Erling Haaland en Ligue des Champions

« Dans le foot pro, les joueurs noirs ont davantage de chances d’être attaquants parce qu’ils sont censés être rapides, explosifs et qu’il suffit d’exécuter ce que d’autres construisent », explique le professeur Jeroen Scheerder, sociologue du sport.

Ce constat fait écho à la même étude menée auprès des jeunes joueurs belges âgés de 10 à 20 ans pendant la saison 2020-2021.