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Mieux vaut tard que jamais: les masques sont de nouveau obligatoires au Giro

« Il n’y a plus le protocole qu’il y avait avant », a indiqué Vegni. « L’Organisation mondiale de la santé ne classe plus le covid comme une urgence sanitaire internationale. Ce qui signifie que chaque équipe peut faire, si elle veut, des tests covid. Certaines décident d’arrêter le coureur pour des raisons de santé, d’autres de le faire continuer. Il y a eu des cas de covid déclarés. Nous ne pouvons pas jurer qu’il n’y en pas eu d’autres. »

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Selon Vegni, il faut « garder le niveau de surveillance élevé ». « Nous remettrons quelques restrictions, comme l’obligation de porter un masque dans les zones où l’on entre en contact avec des coureurs. Quiconque voudra parler avec un coureur devra porter un masque. »

Six coureurs ont déjà quitté la course après un test positif. « Les staffs médicaux des équipes ont la responsabilité d’évaluer la condition des athlètes. Evenepoel est jeune, il a longue carrière devant lui. Peut-être ont-ils voulu le protéger dans ce sens. »

Soudal Quick-Step a annoncé le test positif d’Evenepoel dimanche soir, à la veille de la journée de repos. « L’équipe l’a fait de manière autonome », a expliqué Vegni. « Le thème était de protéger le patrimoine athlétique d’Evenepoel. Les conséquences de la maladie ne sont pas les mêmes pour tout le monde. Ne les connaissant pas, ils ont décidé de l’arrêter pour être tranquilles. Il n’y a pas eu de communication préalable à l’organisation. En cela, ils ont péché, la justification étant qu’ils ont un peu paniqué et n’ont pas eu la lucidité d’effectuer un parcours plus régulier. »

En cas de test positif, le choix de rester (ou pas) en course reviendra toujours aux équipes.

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