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Messi après Pelé, Cruyff ou Beckham ? L’éternel American Dream…

Entre les États-Unis et le football – pardon, le soccer –, l’histoire est un éternel recommencement. Au temps du roi Pelé, déjà, le pays de l’oncle Sam déclarait ouvertement sa flamme au ballon rond. Après sa légendaire carrière à Santos, le n°10 brésilien fut d’ailleurs la première méga star mondiale à élire résidence, dans les années septante, sur les pelouses nord-américaines. Depuis, bien d’autres héros des stades ont succombé à l’appel des sirènes US, de Franz Beckenbauer à David Beckham en passant par Johan Cruyff, Eric Cantona, Thierry Henry, Raul, Zlatan Ibrahimovic ou Wayne Rooney. Mais c’était chaque fois en fin de carrière, lorsque leur étoile devenait pâlissante au plus haut niveau européen. Faut-il réellement s’étonner, dès lors, d’apprendre que Lionel Messi pourrait, lui aussi, céder prochainement à l’appel de la Major League Soccer ? Las de la grisaille parisienne, l’Argentin serait, dit-on, en contact avec l’Inter Miami, présidé par David Beckham. À l’heure où la Ligue nord-américaine a signé un contrat de plus de deux milliards de dollars avec Apple TV, l’arrivée du septuple Ballon d’or donnerait assurément une nouvelle dimension médiatico-marketing au soccer “made in USA”. Il reste que, pour hériter d’une vraie légitimité auprès des connaisseurs, la MLS ferait bien d’investir ses dollars dans des joueurs dans la force de l’âge plutôt que dans des préretraités en quête d’un dernier pactole pour la route.

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