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Cinq personnes sont actuellement inculpées dans le cadre de l’enquête sur les soupçons de corruption au Parlement européen par des pays tiers: Pier Antonio Panzeri, ex-député européen et fondateur de l’ONG Fight Impunity, Eva Kaili, l’ancienne vice-présidente du Parlement européen, Francesco Giorgi, le compagnon de celle-ci et ancien assistant parlementaire de Pier Antonio Panzeri, le lobbyiste Niccolo Figa-Talamanca, et le député européen Marc Tarabella. Les quatre premiers ont été arrêtés le 9 décembre et le dernier le 10 février. Deux d’entre eux ont fait l’objet d’une remise en liberté: Niccolo Figa-Talamanca le 3 février et Francesco Giorgi le 23 février. Par ailleurs, Pier Antonio Panzeri a obtenu, le 17 janvier, le statut de repenti. Il s’est donc engagé à collaborer activement à l’enquête.

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Cette dernière est menée par le parquet fédéral belge et confiée au juge d’instruction Michel Claise. Elle vise des tentatives du Qatar d’influencer les prises de décisions économiques et politiques du Parlement européen. Cet État du Moyen-Orient aurait versé d’importantes sommes d’argent ou offert des cadeaux substantiels à des personnes occupant une position politique ou stratégique au sein, et autour, de l’hémicycle européen. Le Maroc est également apparu dans l’enquête, avec une possible tentative de corruption menée par son agence de renseignements, la DGED, et par son ambassadeur en Pologne, Abderrahim Atmoun.