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L’Union devra aller chercher le titre à l’Antwerp

Le vice-champion était déçu au coup de sifflet final, mais il a encore tout en mains pour aller chercher ce titre. Idéalement, il devra gagner à l’Antwerp dimanche prochain avant de prendre au moins un point contre Bruges lors de la dernière journée. À l’inverse, si l’Antwerp s’impose, il sera sacré champion.

On dit souvent que les playoffs accouchent de matchs tendus et fermés, mais celui-ci a été une des plus belles rencontres du championnat. C’était un modèle de match ouvert, où deux des trois meilleures équipes de la saison se sont rendu offensive pour offensive. Si le match a été si plaisant, c’est aussi grâce à Jonathan Lardot, aussi, qui aura laissé jouer plutôt que de siffler à tout va.

Pourtant, Teuma n’était pas là

L’avant-match avait démarré par un coup dur : Teddy Teuma devait déclarer forfait à l’échauffement. Le capitaine avait été annoncé incertain et ce n’était pas du bluff. Un contretemps qui a été très bien géré par ses équipiers, au point que l’absence du maître à jouer ne s’est pas fait remarquer.

C’est Genk qui ouvrait le score via McKenzie, sur un coup franc parfaitement tiré par Tresor, qui fêtait son retour de suspension avec un 23e assist (13e). À ce moment, le Racing reprenait la tête du classement et le stade limbourgeois était aux anges. Mais l’équipe de Karel Geraerts ne perdait pas son sang-froid et reprenait le contrôle de la rencontre. Genk pouvait même dire merci à Vandevoordt, décisif du pied dès la septième minute contre Adingra, et encore plus de la main face au même joueur dix minutes plus tard. L’Ivoirien recevait même une troisième occasion en or, mais son coup de tête était trop axial pour faire peur au grand gardien genkois (36e).

Signé Boni

Si elle ne venait pas des pieds d’Adingra, l’égalisation devait alors venir de ceux de Boniface. Bien arrêté par Cuesta une première fois (19e), le “monsieur plus” de l’Union ne ratait pas sa deuxième occasion. Lancé avec vista par Adingra, il offrait un régal de contrôle orienté – frappe surpuissante pour faire 1-1 (39e). L’égalisation, méritoire, était à deux doigts de s’envoler trois minutes plus tard, lorsque Jonathan Lardot indiquait un penalty pour une faute évidente de Burgess sur Paintsil… qui, heureusement pour la RUSG, était en réalité commise dix centimètres hors du rectangle, ce que signalait le VAR (43e). La deuxième période était aussi emballante que la première, avec un Genk plus entreprenant, mais sans but, cette fois, même si Vertessen héritait d’une opportunité en or à la 95e. Une chance est passée, mais il en reste une, voire deux, pour les Bruxellois.