L’autre regard : pourquoi Guardiola ne sera jamais le coach du Real et de la Roja
Tous les aficionados lui reconnaissent son génie tactique et son art dans la bonne gestion d’un vestiaire. Mais, malgré son CV en béton armé, le stratège est loin d’être apprécié de tous, notamment à Madrid où ses prises de position politiques en faveur de l’indépendance de la Catalogne ont suscité bien des controverses. Voilà pourquoi, il ne sera probablement jamais élevé au rang d’entraîneur des Merengues ou de sélectionneur de la Roja. Dans ses discours officiels, Guardiola ne tarit pas d’éloges pour le Real en tant que club de football.
Il n’a pas assez de superlatifs pour qualifier les quatorze Ligue des champions remportées par le club madrilène. Mais, en même temps, on devine dans ses propos une forme d’animosité contenue à l’égard du pouvoir. L’an passé, au même stade de l’épreuve, une improbable remontada du Real avait anéanti les espoirs de conquête de City. Ce soir, Guardiola rêve de savourer sa revanche. En toute sportivité.
