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Hockey D1: le Bee accroché en demi-finale, l’Antwerp y est presque, suspense relancé pour le maintien

L’Antwerp n’a pas fermé la porte

Victory – Antwerp 3-5

La demi-finale aller avait forcément un goût particulier pour l’Antwerp qui a dominé toute la saison. Le Victory, qui a mérité sa place dans le top 4, avait arraché son ticket lors de la dernière journée du deuxième tour.

L’entame de rencontre a été à sens unique. L’Antwerp s’est détaché à 0-3, tuant tout suspense. “Mais, au final, nous avons laissé une porte ouverte”, se réjouit le gardien du Victory, Harry Verhoeven. “Nous avons très mal commencé ce match. Nous avons rectifié le tir en deuxième mi-temps avec des moments de domination. Nous avons mis des beaux buts de champ. À 2-5, nous mettons ce troisième but qui nous laisse dans la course. Nous avons beaucoup appris cette saison. La manche retour nous motive à 100 %.”

Au Victory, la montée reste un objectif qui figure dans l’agenda de la saison prochaine. L’an passé, le but était de se stabiliser dans le top 8. Cette saison, le top 4 était au menu. “Et l’an prochain, nous viserons de monter. Nous aurons besoin de faire l’ascenseur entre la DH et la D1. Mais, le club possède tout ce qu’il faut : beaucoup de membres, une bonne école, les infrastructures. Il nous manquait juste la culture du sport de haut niveau. Nous avions notre bal vendredi. Tout le monde est rentré tôt en vue de notre match. Nous intensifions les analyses videos”, conclut Harry Verhoeven.

De l’autre côté du terrain, l’Antwerp a fait une partie du job. Même si les Anversois voulaient un 0-5, ils ont fait plus de la moitié du chemin. “Nous avons bien géré globalement”, analyse Niels Van Straaten. “Notre première mi-temps était parfaite. Nous sommes efficaces. Nous mettons des beaux buts. Ensuite, la situation s’est compliquée. Le Victory marque le 1-3. On les sent plus motivés. Le 2-3 pique un peu. Nous ressentons du stress. Nous nous détachons à 2-5. Je regrette que nous donnons ce dernier but. Nous jouerons chez nous avec confiance. Nous aurions pu nous mettre dans une position encore plus confortable. Le Victory a gardé un peu d’espoir.”

Les soucis d’arrosage du terrain de l’Antwerp seront réglés d’ici dimanche.

Le Bee garde un goût de trop peu

White Star – Beerschot 2-2

Le Beerschot était l’équipe la plus impressionnante de la saison. La pression était clairement à 100 % dans leur camp. Ceci explique le manque de réussite des Ours lors de cette demi-finale aller au White Star qui a très bien joué le coup. D’ailleurs, les Bruxellois étaient les premiers à marquer.

“Nous avons eu des occasions et eux aussi”, analyse l’attaquant du White Star, Grégory Gucassoff. “Nous nous en sortons bien. Ils ont eu un dernier pc qui nous a donné chaud. Le nul n’est pas illogique. Le suspense reste élevé. La pression sera sur les épaules du Beerschot. Nous n’aurons rien à perdre. Nous sommes là pour faire de notre mieux. Plus tôt dans la saison, nous avions pris une claque contre eux. Cette fois, nous avons modifié notre structure défensive. Je pense que cela a fait la différence. »

Très fair-play, John Goldberg saluait d’abord la prestation du White Star. “Nous nous attendions à un match difficile”, dit le frère de Philippe. “Tout le mérite en revient au White Star. Nous avons eu de grosses occasions. Je regrette que nous ne les marquions pas. Nous savons ce qu’il nous reste à faire à la maison le week-end prochain. Nous aurions pu faire mieux, mais la White Star a été solide. Je garde un goût de trop, mais il n’y a rien de mal fait. Un partage à l’extérieur ne peut pas être une mauvaise opération.”

Matchs de classement

Match aller pour la 5e place

Pingouin – Indiana 2-3

Le match ne présentait pas un intérêt majeur car la position finale ne changera rien à l’histoire du hockey. Le Pingouin a profité de ce match pour célébrer la dernière sortie d’un enfant du club : Nicolas Vandiest.

“J’ai joué mon dernier match à domicile et peut-être le dernier avec l’équipe première, nous confie-t-il. J’ai annoncé mon départ à l’équipe jeudi. J’ai ressenti beaucoup d’émotions. J’ai achevé un chapitre de 19 années. Ce n’est pas simple. Le score, je m’en foutais. J’aurais préféré mettre le pc du 3-3 en fin de partie. Je me souviens de mon premier match en Division Honneur. Nous avions battu le Dragons chez lui (1-2). Je continuerai à jouer au hockey, mais à un autre niveau. Je retrouverai des copains”, conclut le Nivellois de 34 ans qui était touché d’avoir eu droit à un speech en fin de match.”

Match aller pour la 7e place

Louvain-la-Neuve – Namur 2-2

Louvain-la-Neuve a à cœur de finir en beauté une saison réussie. Le promu de D1 a forcé un partage face à Namur. “Personne ne voulait vraiment jouer ce match”, dit l’entraîneur brabançon, Juane Garreta. “Mais, quand tu montes sur le terrain, tu as toujours cette énergie pour gagner. La tension n’était pas la même. La rencontre a été équilibrée. Certains moments étaient plus calmes. Nous aurions pu gagner. Nous voulons vraiment bien finir.”

À Namur, François Fabri veut encore offrir une dernière victoire à son futur ex-club. “Le match était chouette, malgré l’absence d’enjeu. Le classement final ne sert à rien. Nous étions menés 2-1. Nous sommes revenus.”

Course pour le maintien

Malines a failli tout perdre à nouveau

Malines – Amicale Anderlecht 3-2

L’Amicale Anderlecht avait une belle occasion de se détacher dans le wagon de tête. Il ne l’a pas saisie à Malines. Les hommes de Pieter Theuniers ont complètement relancé le suspense. Quelle folie au classement !

“Je suis heureux”, confie Pieter Theuniers qui n’a pas souvent été en réussite cette saison avec Malines. “Nous prenons trois points importants. Nous sortons un bon match. Nous les méritons. Nous avons provoqué plus de pc et d’occasions. Notre niveau de jeu était bon. Nous étions plus forts en première mi-temps. Le score indiquait 2-0. Puis, Anderlecht s’est montré plus nerveux. Ils commettaient des fautes et rouspétaient. L’atmosphère devenait plus négative. Ils reviennent sur un stroke (2-1). Ils ont blessé un de nos joueurs. Nous avons des occasions pour mettre le 3-1. Nous n’étions pas assez calmes pour le faire. Ils reviennent à 2-2. L’histoire se répétait encore. Mais, nous avons géré nos émotions. À 10 minutes de la fin, nous mettons le 3-2. Anderlecht a encore un pc. Notre line-stop l’arrête de la main sur le stick. L’arbitre voit un pied. Il siffle stroke. Notre gardien le sort. Il restait trois minutes.”

Le Polo était au complet et en forme

Polo – Langeveld 2-1

Le Polo, aussi, a relancé le suspense en battant le leader. Avec un noyau en forme et presque complet, le Polo a surpris le Langeveld qui aurait pu tuer le suspense. Il n’en fut rien. Les Waterlootois n’avaient pas oublié la leçon infligée par le Lang lors du match aller. “Nous avions pris une casquette. Nous avons bien préparé notre système défensif. Nous étions mieux organisés ce qui nous a permis de moins courir. Nous menons 1-0, puis ils égalisent 1-1. La rencontre est équilibrée. Nous mettons le 2-1 avant la mi-temps. Tout était sous contrôle. Nous avons bien géré. Quand toute l’équipe est en forme, c’est plus facile », raconte Alexandre De Saedeleer.

La Rasante fait la différence dans le 2e quart

Wellington – Rasante 2-4

Le Wellington a loupé le coche face à la Rasante. Malgré un beau potentiel, les Ucclois ne parviennent pas à prendre l’ascendant au marquoir. Cette fois, c’est la Rasante qui a profité du manque d’efficacité du Well.

“Nous avons relancé le classement”, s’amuse Michel Van Rysselberghe. “Le 2-4 me semble logique. Le premier quart est pour le Well. Nous n’étions pas dangereux : zéro occasion. Le Well a eu deux pc. On revient dans le coup dès le deuxième quart. On construit deux beaux buts. Comme prévu, le Well pousse dans le 3e quart et revient à 1-2 sur pc. Nous n’avons pas vraiment paniqué. Les occasions sont tombées des deux côtés. On met le 1-3, mais ils reviennent sur stroke à 2-3. On finit par un pc 2-4. Nous n’avons aucune raison de ne pas y croire.”

Le classement : 1. Langeveld 18 pts ; 2. Amicale Anderlecht 16 ; 3. Malines 15 ; 4. Rasante 14 ; 5. Polo 14 ; 6. Wellington 11.

Les quatre derniers basculent en Nationale 2.