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Giro : trilogie de Nielsen et pluie d’abandons

Et la journée de ce mardi, à nouveau très pluvieuse et marquée par de nombreuses gamelles, va certainement laisser des traces dans ces prochains jours. Onzième du classement général mardi matin, l’Australien Jay Vine a mis du temps à se relever d’une chute et a franchi la ligne onze minutes après le Danois Magnus Cort Nielsen, le plus rapide de la bonne échappée avec la révélation canadienne Derek Gee et Alessandro De Marchi. Un trio qui a perdu en cours de route Davide Bais, le vainqueur de la septième étape, et qui a su résister au retour du peloton pour se disputer la victoire à trois.

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En s’imposant, Magnus Cort Nielsen est devenu le 105e coureur vainqueur d’étape sur les trois Grands Tours : il avait déjà gagné deux fois sur le Tour de France et six fois sur la Vuelta ! “C’est une grande joie de réussir cette trilogie, raconte le blondinet moustachu d’EF Education-Easy Post. J’ai vécu une de mes journées les plus difficiles sur le vélo ! Il a d’abord fallu revenir sur la tête de la course, gérer l’écart avec le peloton alors que ma radio ne fonctionnait pas à cause de la pluie et il y avait aussi le froid… C’était vraiment compliqué. Mais cela en valait la peine !”

Geraint Thomas, lui, était soulagé d’avoir rejoint l’arrivée sans être tombé et sans avoir perdu de temps. “C’était gai de porter le maillot rose, mais ce n’était pas non plus idéal comme journée : il faisait froid sur les sommets et les descentes étaient tout simplement folles…”, commente le Gallois, qui a appris, comme tout le peloton, que le long col du Grand-Saint-Bernard, vendredi, en Suisse, ne sera pas escaladé, à cause d’importantes chutes de neige. Il devait être le point culminant de ce Tour d’Italie. Comme un abandon supplémentaire…