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Geraint Thomas déçu par l’abandon d’Evenepoel : “J’ai cru que Remco me faisait une blague…”

L’abandon de Remco Evenepoel au Giro était-il justifié ? “On ne va quand même pas tester les coureurs pendant encore 15 ans »

Il va continuer à se battre, dans un contexte différent. “J’étais très satisfait de mon début de course, de mon début de Giro, poursuit Thomas. Je m’attendais à avoir une minute et demie de retard sur le leader du Tour d’Italie à ce stade de la course, sur cette première journée de repos, et d’être entre la sixième et dixième position. Mais j’étais deuxième, à 45 secondes seulement du maillot rose, avec mon coéquipier Tao Geoghegan Hart en bonne posture également. Par la force des choses, je me retrouve à la première place. Ce n’est pas de cette manière que je voulais prendre le maillot rose. Mais c’est comme ça, je ne peux rien y faire. Et je vais faire honneur à ce maillot.”

Le Gallois, qui dispute son 18e grand tour et son cinquième Giro sur lequel il n’a jamais été en réussite (pas de victoire d’étape jusqu’à présent, deux abandons et une 80e place comme meilleur résultat au classement général), rêve d’ajouter le Giro à son palmarès. “Je ne pensais plus que cela allait être possible après 2020 mais me voilà avec le maillot de leader, poursuit l’ancien vainqueur du Tour de France, revenu à un très haut niveau (il avait terminé troisième du Tour l’an passé). Avec ou sans Remco, peu importe, le but reste le même : gagner ce Giro. Je ne me préoccupe pas, comme toujours, de savoir si je suis favori ou pas. La lutte promet d’être intense, il reste de nombreux clients, dont Roglic et son équipe Jumbo-Visma, Almeida et ses UAE qui ont l’air bien. Nous ne sommes qu’au début de ce Giro, il reste très ouvert. Tout est encore possible pour les gars du top 10 et même ceux qui sont en dehors, car il y a de très bons grimpeurs et de très dures étapes de montagne dans le viseur. Le chrono la veille de l’arrivée et l’étape du jour d’avant promettent d’être très difficiles. On aura d’ailleurs déjà un bon test vendredi, sur la 13e étape. De mon côté, je sais que je peux m’appuyer sur une solide équipe. Nous avons cinq gars dans le top 15, avec Tao qui est super bien placé. S’il est meilleur que moi, je n’hésiterai pas à rouler pour lui. Et ce sera pareil pour lui j’imagine.”

« Le drame », « coup de massue » : la presse internationale déplore le départ de Remco Evenepoel du Giro