Sport

À portée des demi-finales de l’Europa League, l’Union regarde Leverkusen les yeux dans les yeux : “Croire en nous est notre grande force”

BRUSSELS, BELGIUM - APRIL 19 : Geraerts Karel head coach of Union St-Gilloise during the training prior to he UEFA Europa League Quarter-finals, second leg match between Union SG and Leverkusen at the Lotto Park on April 19, 2023 in Brussels, Belgium, 19/04/2023 ( Photo by Sebastien Smets / Photo News
Karel Geraerts affiche un large sourire à la veille de la réception du Bayer Leverkusen. Mais décontraction ne veut pas dire manque d’ambition. ©SES

Mais impossible n’est pas Union. Fidèle à son “motto”, le T1 ne s’est pas contenté de complimenter l’adversaire, surtout après le 1-1 de l’aller. Celui qui répète depuis juin combien il déteste la défaite a de l’ambition. Et ce n’est pas parce que le noyau du Bayer est estimé à 420 millions €, huit fois celui des Bruxellois, qu’il entre dans ce quart de finale retour la tête basse. “Il s’agira d’un match entre deux équipes en forme, qui voudront toutes les deux se qualifier, poursuit Geraerts. Il ne faudra pas donner d’espace au Bayer, surtout avec ses qualités techniques et sa vitesse, mais nous chercherons aussi à attaquer. Nous voulons nous qualifier et nous jouerons donc vers l’avant. Depuis le début, nous avons une idée du football qu’on veut proposer et c’est un de nos points forts que de croire en nous-mêmes. Cela devra être pareil ce jeudi.”

guillement

« Le résultat de l’aller ne sera beau que si on se qualifie ce jeudi. »

L’Union regarde ce Bayer les yeux dans les yeux, peu importe la différence de gabarit des deux effectifs. L’équipe de la Butte a renversé tellement d’obstacles a priori infranchissables depuis deux ans qu’elle n’a pas d’appréhension au moment de faire face à une équipe programmée pour les quarts de finale… de la Ligue des champions.

Interrogé sur la dimension historique de la rencontre, Senne Lynen est sur la même longueur d’onde que son T1 : “Historique ? Oui, comme l’étaient les poules et les huitièmes de finale. On ne pense pas vraiment à cela, même si on se doute qu’on ne jouera pas un quart de finale chaque année. On a réalisé un résultat intéressant à l’aller, mais il ne s’agira d’une belle chose que si on se qualifie, sinon ça ne servira à rien. Nous aussi avons la pression car nous souhaitons passer.”

Reste qu’une élimination serait nettement plus fâcheuse de l’autre côté de la frontière, c’est certain.

3 millions € à aller chercher

Est-ce que l’Union prépare un nouveau coup qui fera date ? En plus de marquer l’histoire récente du foot belge qui attend une demi-finale européenne depuis 1993, il y a 3 millions € supplémentaires à aller chercher (2,8 pour la qualification et quelques centaines de milliers d’euros de market pool) et une nouvelle affiche qui remplira le stade du RSCA, que ce soit contre Feyenoord ou la Roma, en demi-finale. Alors, prêts pour l’histoire ?