Maroc

Sahara : Le Maroc plus que jamais conforté

Les dernières résolutions du Conseil de sécurité renforcent la position du Royaume

Le Maroc continue de récolter les fruits d’une politique étrangère courageuse sous la conduite de Sa Majesté le Roi. Les succès enregistrés par le Royaume ces dernières années confortent sa position sur la scène internationale.

Les Nations Unies confortent le Maroc et déboutent le peu des adversaires de l’intégrité territoriale. En effet, une nouvelle résolution du Conseil de sécurité vient d’être adoptée. Dans un communiqué publié par la diplomatie marocaine, le Royaume s’est félicité de cette adoption. Cette résolution renouvelle le mandat de la Minurso pour une année, jusqu’à fin octobre 2024.
L’adoption de cette résolution intervient dans un contexte marqué par la poursuite de la dynamique positive que connaît le dossier sous la conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. «En effet, le soutien international grandissant de près d’une centaine de pays à l’Initiative marocaine d’autonomie, l’ouverture à Laâyoune et à Dakhla de plus d’une trentaine de consulats généraux, la non-reconnaissance de plus de 84% des Etats membres de l’ONU de l’entité fantoche, ainsi que l’essor économique et social de la région dans le cadre du Nouveau modèle de développement pour les provinces du Sud confortent l’approche préconisée par le Royaume dans le traitement de cette question», explique le ministère des affaires étrangères. Et de poursuivre : «C’est dans ce contexte que le Conseil de sécurité, à travers la résolution d’aujourd’hui, conforte sa démarche au sujet de la question du Sahara marocain, aussi bien au niveau de l’identification des parties, la consécration du cadre du processus et la confirmation de sa finalité. La résolution a clairement identifié les parties au processus politique, qui doivent assumer leur responsabilité politique, juridique et morale dans la recherche d’une solution définitive au différend régional sur le Sahara marocain. Elle cite en particulier l’Algérie à six reprises, soit autant de fois que le Maroc, confirmant que l’Algérie est bel et bien la partie principale à ce différend artificiel».

La diplomatie marocaine a fait savoir que la nouvelle résolution consacre les tables rondes comme seul cadre du processus politique, avec notamment la participation de l’Algérie, partie prenante directement interpellée. Enfin, le Conseil de sécurité a confirmé que la solution politique définitive ne peut être qu’une «solution politique réaliste, pragmatique, durable et basée sur le compromis». Ces paramètres sont de nouveau couplés à l’appui du Conseil de sécurité à l’Initiative marocaine d’autonomie, qualifiée de « sérieuse et crédible ». Il est important de relever, dans ce cadre, que plusieurs pays à travers le monde expriment clairement leur soutien à cette Initiative comme base incontournable de toute solution à ce différend régional. «La nouvelle résolution a adressé un rappel à l’ordre au « polisario » concernant ses violations et ses restrictions sur la liberté de circulation de la Minurso. Elle a demandé de nouveau à l’Algérie de permettre l’enregistrement des populations des camps de Tindouf. Fort de ses acquis et de la constance de l’approche du Conseil de sécurité, le Royaume du Maroc, comme L’a réaffirmé Sa Majesté le Roi Mohammed VI, demeure pleinement engagé pour appuyer les efforts du Secrétaire général de l’ONU et son Envoyé personnel visant la relance du processus des tables rondes, en vue de parvenir à une solution politique, basée sur l’Initiative marocaine d’autonomie et dans le strict respect de l’intégrité territoriale et la souveraineté nationale du Royaume», conclut la même source.

Vision Royale

Commentant l’adoption de la nouvelle résolution, l’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale, a affirmé que la résolution 2703 du Conseil de sécurité de l’ONU sur la question du Sahara marocain conforte la vision et le choix stratégiques de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en faveur de la négociation, le règlement pacifique des différends et la politique de la main tendue. «Cette résolution conforte la vision et le choix stratégiques de Sa Majesté le Roi, en faveur de la négociation, le règlement pacifique des différends et la politique de la main tendue, et ce conformément au Chapitre VI de la Charte des Nations Unies et aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité», a souligné M. Hilale lors d’une conférence de presse tenue à l’issue de l’adoption par le Conseil de cette résolution prorogeant d’un an le mandat de la Minurso.
Se félicitant de l’adoption de ce texte qui marque un jalon additionnel dans l’édifice onusien pour le règlement définitif de ce différend régional entre deux pays voisins, le Maroc et l’Algérie, l’ambassadeur a relevé que la résolution 2703 consacre la sagesse et la clairvoyance collectives du Conseil de sécurité, garant de la paix et de la sécurité dans le monde, pour mettre fin à ce problème résiduel de la guerre froide. «Ce faisant, le Conseil s’est basé non seulement sur le droit et la légalité internationaux, mais également sur le réalisme, le pragmatisme et le compromis», a-t-il expliqué, tout en exprimant ses remerciements à l’endroit du penholder, les Etats-Unis, pour leurs efforts inlassables pour la présentation et la négociation de cette résolution. M. Hilale a fait observer qu’à travers cette résolution, les membres du Conseil de sécurité ont soclé les sept fondamentaux pour régler ce différend, en affirmant premièrement la prééminence de l’Initiative marocaine d’autonomie en tant que seule solution sérieuse et crédible à ce différend, précisant qu’en cela, le Conseil de sécurité rejoint non seulement le Maroc, mais plus d’une centaine de pays à travers le monde qui soutiennent cette Initiative, dans le plein respect de la souveraineté nationale et de l’intégrité territoriale du Royaume.

En vertu de cette résolution, le Conseil de sécurité réitère également les paramètres de la solution de la question du Sahara marocain, qui ne peut être que politique, réaliste, pragmatique, durable et de compromis. «Ce faisant, le Conseil, n’en déplaise à l’Algérie et son proxy le «polisario», a signé le 28ème acte de décès du prétendu référendum, enterré depuis plus de deux décennies», a expliqué M. Hilale.
Pour l’ambassadeur, le Conseil de sécurité reconfirme, dans sa nouvelle résolution, le rôle de l’Algérie en tant que principale partie prenante à ce différend, en la citant à cinq reprises et en lui demandant d’élaborer sa position afin de progresser vers une solution. Il a, de même, relevé que l’instance onusienne consacre aussi le cadre des tables rondes, avec ses quatre participants, en tant que voie unique pour mener le processus politique, soulignant que le Conseil a complètement ignoré le refus de l’Algérie de reprendre sa place à la table ronde.