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Utilisation d’armes belges en Russie: Alexander De Croo réagit

« Cette information, je l’ai lue. On a demandé à nos services d’intelligence et services militaires d’analyser cela. Je n’ai pas de confirmation de cela », a affirmé M. De Croo (Open Vld) au micro de l’émission Matin Première de la RTBF.

Guerre en Ukraine : la Belgique demande des clarifications quant à l’utilisation d’armes belges en Russie

Le Premier ministre a rappelé que la règle est que les armes fournies (par la Belgique, mais aussi par d’autres pays occidentaux, NDLR), « c’est pour des objectifs défensifs du territoire ukrainien » face à l’invasion russe.

« Il y a des règles qui sont extrêmement strictes, aussi strictes pour les armes belges que les armes d’autres pays européens. On demande aux Ukrainiens de nous éclaircir la situation », a-t-il ajouté.

Les ministres des Affaires étrangères et de la Défense, Ludivine Dedonder (PS) et Hadja Lahbib (MR), ont indiqué dès dimanche qu’elles contacteraient les autorités ukrainiennes dès que possible pour demander des clarifications.

« Ces livraisons sont destinées aux forces armées ukrainiennes pour protéger leur territoire et leur population contre l’invasion russe. C’est expressément indiqué dans les documents accompagnant chaque livraison (…) Ces armes ne sont donc pas autorisées pour des groupes isolés qui ont un agenda interne russe », a-t-on expliqué dimanche de bonne source.

« Essayons d’abord de bien vérifier les choses et de voir si la provenance de ces armes est en effet les dons que la Belgique a fait dans le cadre de la défense du territoire ukrainien », a poursuivi lundi M. De Croo.

Le directeur de l’institut flamand pour la paix (Vlaams Vredesinstituut), Nils Duquet, a pour sa part indiqué au micro de l’émission De Ochtend de la VRT-radio qu’il n’était pas évident de savoir comment ces armes sont tombées entre les mains des partisans pro-ukrainiens qui ont mené plusieurs attaques en territoire russe.

La Belgique a fourni de telles armes à l’Ukraine dans la lutte contre les Russes, mais d’autres pays disposent également de FN Scar, a-t-il expliqué.

Selon M. Duquet, il est fort possible que les armes aient simplement été capturées pendant le conflit.