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Trois heures de file devant le pop-up store Shein à Paris malgré les controverses

Mais ces prix minimalistes ont un coût environnemental et social important. La marque Shein est d’ailleurs très souvent pointée du doigt pour son manque d’éthique, ce qui n’empêche pas bon nombre de consommateurs de commander régulièrement sur son site. Dans l’un de ses articles, La Libre constate qu’en 2021 “la fast fashion touche 98 % des gens dans le monde”.

Les conditions de travail (souvent très mauvaises) des ouvriers dans les usines de fast fashion et les salaires médiocres rendent possible la production de vêtements à moindre coût et permettent ainsi de proposer des prix de vente très bas. “En Inde, une usine officielle emploie environ 800 ouvriers six jours sur sept, dix heures par jour, pour des salaires mensuels de 90 €”, selon La Libre.

Déchirés, couverts de vomi ou de qualité médiocre: ces vêtements dont la Belgique se débarrasse et qui polluent le Kenya

Le coût écologique est aussi à prendre en considération dans l’impact de la fast fashion sur notre monde. Ainsi, on estime que chaque année 1,2 milliard de tonnes de gaz à effet de serre sont rejetés par l’industrie textile. La fast fashion augmente cette pollution, car elle est directement liée à la baisse des prix du vêtement. Cette industrie, qui incite ses clients à la surconsommation, participe aussi à polluer directement les pays du sud en important de nombreux déchets. La Libre explique qu’un rapport de Clean Up Kenya et Wildlight estime quand 2021,“plus de 900 millions d’articles textiles usagés auraient été exportés à destination du Kenya”. Les vêtements arrivent dans un état déplorable et sont parfois “tachés, souillés par du vomi ou des poils d’animaux”.