International

Quand Félix Tshisekedi évoquait le « glissement » de Kabila

Rencontre entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame à Luanda

Le président de la République, avec les renforts qui sont entrés dans son gouvernement, doit espérer pouvoir respecter les échéances constitutionnelles. Tout “glissement” (report de la date de ce scrutin) pourrait le contraindre à se mettre à la table des négociations avec l’opposition et la société civile.

Qu’est devenu Joseph Kabila ?

Plusieurs organisations issues de cette dernière ont déjà martelé que tout report les pousserait à exiger une transition sans le chef de l’État, tout en expliquant que le président Félix Tshisekedi, qui n’a effectué qu’un mandat, pourrait “évidemment” se présenter aux futures élections. Mais pour ces organisations, pas question d’accepter la répétition du “glissement” vécu à la fin du second mandat de Joseph Kabila qui avait repoussé le scrutin de deux ans.

Félix Tshisekedi, trois ans de « règne » et un bilan famélique

Ce “glissement n’a rien de légal” a notamment expliqué l’avocat congolais Hervé Diakiese qui a rappelé l’appel lancé par Félix Tshisekedi quand celui-ci expliquait, au nom du Rassemblement de l’opposition, qu’il était d’accord, vu le retard annoncé pour les élections initialement prévues en 2016, pour une “courte transition sans Joseph Kabila et une Ceni recomposée”.

L’inquiétant culte de la personnalité de Félix Tshisekedi