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La réponse de Bruno Le Maire aux moqueries sur son roman et son passage érotique (VIDEO)

Tout d’abord, des internautes se sont élevés contre le fait qu’un de leurs ministre ait le temps d’écrire un roman alors que la Fance traverse une crise profonde. Ensuite, c’est un passage en particulier qui a suscité l’émoi: il s’agit d’un extrait érotique. Sur la toile, certains ont estimé qu’un ministre ne devrait pas écrire cela.

Bruno Le Maire a réagi aux moqueries dont il a fait l’objet suite à ces quelques lignes « coquines ». Sur FranceInfo, ce mercredi, il a déclaré: « Lisez le livre. Vous verrez qu’il y est question de Vladimir Horowitz, le personnage principal, il y est question de musique – ma passion pour la musique -, de Bach et de Beethov’, il y est question de villes, de New York, de Berlin, de Moscou. Il y est question du XXe siècle et de ses drames. Il y est question de la fragilité, des failles des personnes, c’est quelque chose qui me touche profondément de voir des personnes qui tombent et se relèvent, d’autres qui tombent et ne se relèvent pas. Ce roman est une grande aventure, une aventure humaine et je souhaite qu’il soit lu comme ça ».

« Rien ne limitera jamais ma liberté d’écrire », a encore conclu Bruno Le Maire.

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Pas une première

A noter que si l’homme politique a déjà une dizaine de livres à son actif, ce n’est pas la première fois qu’il y est question d’érotisme. « Le ministre », publié en 2004, contenait déjà un passage érotique. Suite à la polémique en cours, Francois Ruffin, député insoumis, a déclaré: « Il lui est arrivé [à Bruno Le Maire, NDLR] par ailleurs d’écrire des livres érotiques chez Harlequin ! »

En effet, le ministre de l’Economie a par le passé écrit pour cette collection qui publie des livres à l’eau de rose et parfois érotiques. A l’époque, alors qu’il était étudiant, Bruno Le Maire ne signait pas de son nom propre mais en tant que « Duc William ». Et il ne l’a jamais caché puisqu’au cours d’une interview pour la revue Charles, voici quelques années, il déclarait: « Certains étudiants sont pompiste ou serveur, moi j’ai écrit un Harlequin. » Il assume donc pleinement.