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Inquiétude à la centrale ukrainienne de Zaporijjia : « Si nous n’agissons pas pour la protéger, notre chance tournera tôt ou tard »

« Nous sommes en sursis en ce qui concerne la sûreté et la sécurité nucléaires à la centrale de Zaporijjia », la plus grande d’Europe, qui est occupée par les Russes depuis mars 2022, a-t-il ajouté, réitérant les craintes déjà exprimées à plusieurs reprises par son organisation.

À Zaporijia, « la situation est intenable »

Deux explosions de mines terrestres se sont produites à l’extérieur de la clôture entourant ce site, la première le 8 avril et une autre quatre jours plus tard, selon le communiqué.

On ignore pour le moment ce qui a déclenché les explosions, a souligné M. Grossi, qui a rencontré la semaine dernière de hauts responsables russes à Kaliningrad (ouest de la Russie). Il s’était peu avant rendu à la centrale de Zaporijjia, pour la deuxième fois depuis le début de la guerre en Ukraine.

Le directeur de l’AIEA a en outre averti jeudi que ce site, qui abrite six réacteurs nucléaires, continuait de dépendre d’une seule ligne électrique encore en fonctionnement, ce qui constitue « un risque majeur pour la sûreté et la sécurité nucléaires ».

Une ligne électrique de secours endommagée le 1er mars n’a toujours pas été réparée, a déploré cette agence de l’ONU.

L’Agence internationale de l’énergie atomique a également noté que la situation du personnel dans cette centrale restait « complexe et difficile », y compris en raison de pénuries d’employés.