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France-Italie : Gérald Darmanin maintient ses attaques contre Giorgia Meloni – Actualités Tunisie Focus

Le ministre français de l’Intérieur persiste et signe, ce mercredi, en maintenant ses attaques contre la Première ministre italienne Giorgia Meloni, concernant les problèmes migratoires de son pays.

Gérald Darmanin a maintenu, ce mercredi, ses attaques contre la Première ministre italienne Giorgia Meloni, qu’il avait accusée d’être incapable de gérer les problèmes migratoires de son pays. « Quand on fait des promesses inconsidérées, quand on est un membre d’extrême droite – Giorgia Meloni n’est pas franchement une progressiste de gauche -, on s’aperçoit que la réalité est plus dure », a déclaré sur France Inter le ministre de l’Intérieur. « Mon attaque n’est pas contre les Italiens (…) mais contre les personnalités politiques », a enchaîné Gérald Darmanin, « on a le droit de dire que Marine Le Pen, Giorgia Meloni, n’ont pas le bon modèle ».

Début mai, le ministre avait déclenché une crise diplomatique entre la France et l’Italie en affirmant que Giorgia Meloni était « incapable de régler les problèmes migratoires sur lesquels elle a été élue ».

« Les solutions de l’extrême droite ne marchent pas »

Le chef de la diplomatie italienne, Antonio Tajani, avait annulé sa venue à Paris, prévue le jour même, faute d’excuses du ministre français. Gérald Darmanin a relevé, ce mercredi, que la Première ministre italienne avait, de son côté, « beaucoup insulté le président de la République » Emmanuel Macron.

Faisant valoir que la question de l’immigration était « difficile » à résoudre, il a affirmé que dans ce domaine « les solutions de l’extrême droite ne marchent pas ». Gérald Darmanin a, par ailleurs, affirmé qu’il y avait eu une augmentation de « 18 % » des expulsions par rapport à l’année dernière, alors que la droite LR, notamment, lui reproche une absence de résultats dans la gestion des flux migratoires.

Le ministère a précisé avoir recensé au cours des trois premiers mois de 2023 un total de 5 464 éloignements, soit une augmentation de 18,8 % par rapport à la même période de 2022.

S’agissant des refus à la frontière, ils ont été en hausse de 14 % au cours des trois premiers mois de 2023. Le ministre a dit « espérer » que son texte sur l’immigration, pour lequel il doit trouver une majorité au Parlement, soit adopté « d’ici à la fin de l’année ». Il a souhaité que ce texte soit celui qui avait été examiné par le Conseil des ministres en février dernier.