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Conflit au Soudan : le chef de l’humanitaire à l’Onu est arrivé sur place

L’armée et les paramilitaires s’accusent mutuellement d’ignorer la trêve sans cesse violée. Elle permet surtout des évacuations sécurisées de civils et la poursuite de négociations indirectes à l’étranger, selon des experts.

Les combats, surtout à Khartoum et au Darfour (ouest), ont fait plus de 500 morts et des milliers de blessés, selon un bilan sous-estimé, et déplacé plus de 330.000 personnes. Au moins, 100.000 autres ont rejoint les pays voisins, selon l’Onu qui s’attend à huit fois plus de réfugiés.

Les Soudanais restés à Khartoum sont confrontés à d’importantes pénuries, notamment d’eau, d’électricité et de nourriture, une “catastrophe” selon l’Onu. Les étrangers continuent d’être évacués par centaines, surtout via Port-Soudan.

Experts et capitales voisines craignent désormais les répercussions du conflit. Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, estime que “toute la région pourrait être affectée”. “Nous faisons tout notre possible pour que des discussions aient lieu”, a-t-il déclaré au journal japonais The Asahi Shimbun, en marge d’une visite du Premier ministre japonais, Fumio Kishida, au Caire.