Armée israélienne soutient que 136 prisonniers encore détenus dans la bande de Gaza – Actualités Tunisie Focus
Le porte-parole de l’armée israélienne a déclaré que « trois civils étaient portés disparus et il s’est avéré plus tard qu’ils faisaient partie des prisonniers détenus à Gaza »
Le porte-parole de l’armée israélienne, Daniel Hagari, a déclaré jeudi que 136 Israéliens étaient toujours détenus dans la bande de Gaza, depuis le 7 octobre 2023.
Hagari a affirmé lors d’une conférence de presse que « 136 Israéliens sont toujours détenus dans la bande de Gaza, dont trois civils portés disparus, mais il s’est avéré plus tard qu’ils faisaient partie des prisonniers détenus à Gaza ».
« Nous continuons à œuvrer avec tous les efforts opérationnels et ceux du renseignement pour créer les conditions de leur retour », a ajouté le porte-parole militaire.
Les déclarations de Hagari font suite à de récents chiffres publiés par des officiels et des médias israéliens, indiquant la présence de 129 prisonniers dans la bande de Gaza, impliquant des informations contradictoires quant au chiffre réel.
L’armée israélienne a confirme, mercredi, la mort de Sahar Baruch, détenu par le Hamas, lorsque les forces spéciales avaient tenté de le libérer dans la bande de Gaza, le 8 décembre dernier.
À la date du 1ᵉʳ décembre, une trêve humanitaire temporaire entrée en vigueur entre les factions palestiniennes et Israël avait pris fin. Elle avait été conclue grâce à une médiation du Qatar, de l’Égypte et des États-Unis pour une durée de 7 jours, au cours desquels des échanges de prisonniers avaient eu lieu entre les deux parties et une aide humanitaire limitée avait été acheminée dans la bande de Gaza assiégée, habitée par environ 2,3 millions de Palestiniens.
Depuis le 7 octobre 2023, l’armée israélienne mène des opérations militaires meurtrières contre Gaza, qui ont fait, jusqu’à ce jeudi, 22 438 tués et 57 614 blessés, des femmes et des enfants pour la plupart, ainsi que des destructions massives d’infrastructures et une catastrophe humanitaire sans précédent, selon les autorités de la bande de Gaza et les Nations unies.
