High-tech

STEM4Her encourage les étudiantes à se lancer dans les filières scientifiques

Actuellement, les femmes sont toujours sous-représentées dans les filières scientifiques dans les hautes écoles et dans les universités belges. Selon l’Ares, la coupole de l’enseignement supérieur, dans le secteur des STEM seul un étudiant sur quatre est une femme. Avec des proportions encore plus faibles dans certains secteurs comme le numérique.

Susciter des vocations

« À cause notamment d’un manque flagrant de modèles féminins, les étudiantes du cycle secondaire supérieur n’envisagent même pas de se diriger vers des études STEM », déplore Michel Herquet. Une étude publiée en 2022 par le Lentic et l’Agence du Numérique identifiait en effet trois types de facteurs qui influencent la trajectoire des femmes, non seulement dans leur cursus scolaire mais également dans leur vie professionnelle : des facteurs individuels (les préjugés qu’ont les filles par rapport au domaine de l’informatique), organisationnels et sociétaux (manque de sensibilisation).

Avec STEM4Her, l’entreprise a donc décidé de prendre le taureau par les cornes et d’accompagner 10 étudiantes qui sortent de rhéto vers le chemin des STEM. Ces adolescentes, qui peuvent toujours s’inscrire jusqu’au 31 mars, bénéficieront d’un réseau de femmes inspirantes, mais aussi d’un parcours d’incubation entre avril et septembre : journée découverte des métiers STEM et ateliers pour les inspirer, soutien administratif et soutien pour le choix des études, financement d’un ordinateur portable et achat d’ouvrages, et journée de teambuilding afin de créer du lien entre elles. À partir de la rentrée, elles profiteront de tutorat et d’un accompagnement tout au long du trimestre ainsi que pendant les périodes de blocus et d’examens.

Ce projet est soutenu par le plan national « Women in Digital » qui vise à encourager les femmes à investir ces filières scientifiques. Ces derniers jours, le SPF Economie a également lancé la campagne « Je suis une fille (a)typique » à destination des futures étudiantes. « Nous avons besoin de l’implication des femmes pour construire le monde de demain« , a conclu Mathieu Michel, le secrétaire d’Etat à la Digitalisation.