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Rachida Dati nommée ministre de la Culture : la polémique enfle en France

En France, une nouvelle polémique voit le jour. Notamment, après la surprenante nomination de Rachida Dati au ministère de la Culture. L’ancienne garde des Seaux de Nicolas Sarkozy a été exclue de son parti politique des LR et s’est retrouvée sous le feu des critiques après son arrivée au ministère de la Culture.

Son arrivée au gouvernement de Gabriel Attal est une énorme surprise pour la famille culturelle en France, mais aussi pour son parti politique des Républicains, étant donné que Rachida Dati occupait le poste de la présidente du Conseil national. D’ailleurs, Eric Ciotti a annoncé aussi sec l’avoir exclu de ce parti.

« Sans foi ni loi », « traître » : Rachida Dati sous le feu des critiques après son entrée au ministère de la Culture en France

En tant que maire du VIIe arrondissement, Rachida Dati visait la mairie de Paris, c’est ce qu’elle a affirmé l’été dernier à Paris Match, « Mon combat, c’est Paris. Je suis claire sur mes intentions » a-t-elle déclaré en confirmant n’avoir aucune ambition nationale.

« Rachida Dati a fait le choix d’entrer au Gouvernement. Elle se place en dehors de notre famille politique. Elle ne fait désormais plus partie des Républicains » a rapidement réagi le président des LR, Eric Ciotti. De son côté, l’Eurodéputé LR, François-Xavier Bellamy, va même au point d’évoquer « son écœurement » suite à la décision de Rachida Dati.

« Elle était la première qui nous expliquait que le parti macroniste était un rassemblement de traîtres de gauche et de traîtres de droite ! C’est un peu étonnant quand même » a déclaré Clémentine Autin, cadre de La France Insoumise. Et ce, avant d’ajouter « Rachida Dati est traître à sa famille politique ».

Rachida Dati voit « un mépris de classe » dans ces réactions

« Femme sans foi ni loi », « traitre », « Elle faisait honte à la France » … la scène politique en France n’a pas manqué de qualificatifs pour réagir à la nomination de Rachida Dati en tête du ministère de la Culture. C’est le cas, aussi, de Frédéric Mitterrand, qui a déclaré à RTL « Rachida, elle est incontrôlable, imprévisible et colérique et ça, ça tient en un mot, ça s’appelle Algérienne ».

De son côté, la nouvelle ministre de la Culture en France, le sujet de toute cette polémique, Rachida Dati, a réagi à ces critiques. Dans une déclaration accordée au Parisien, elle dénonce « un mépris de classe », de la part de ces personnalités.

« On peut m’exclure d’un parti, on ne peut pas m’exclure de mes valeurs », a-t-elle ajouté en déclarant avoir été encouragée par Nicolas Sarkozy pour accepter ce poste.


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