France

Présidentielle 2027 : Jean-Luc Mélenchon adoube François Ruffin

Le leader de La France insoumise séduit par l’idée d’une candidature de François Ruffin en  2027. Jean-Luc Mélenchon a relancé lui-même mercredi les spéculations autour de la prochaine présidentielle, semblant adouber, en un tweet, l’électron libre François Ruffin. « François est prêt. En Avant ! », a tweeté Jean-Luc Mélenchon, à la faveur d’un sondage de « potentiel électoral » flatteur pour le député de la Somme.

Selon une étude Cluster 17 pour Le Point, si la présidentielle avait lieu demain, 39 % des personnes interrogées estiment leur vote « probable » ou « possible » pour Marine Le Pen, qui arrive en tête. Derrière, Edouard Philippe (25 % de potentiel électoral), Jean-Luc Mélenchon (24 %), Jordan Bardella (23 %) et François Ruffin (21 %) se tiennent en respect, alors que la marge d’erreur est de deux points.

« Représenter les plus invisibles de la nation »

« Tout le travail accompli depuis un an ne s’est pas perdu dans le sable du bashing permanent contre moi. François est prêt. En avant ! », poursuit le chef des Insoumis, semblant pousser le député de la Somme sur la voie de l’élection présidentielle, à laquelle Jean-Luc Mélenchon a concouru à trois reprises.

Le leader des Insoumis, arrivé troisième à la dernière présidentielle (22 %), avait indiqué en janvier qu’il n’était « pas candidat » à sa succession pour représenter la France insoumise à la présidentielle de 2027, tout en ménageant la possibilité que des « circonstances » futures en décident autrement.

François Ruffin, 47 ans, fait partie des personnalités dont les noms circulent, au sein de LFI et plus largement au sein de la gauche, comme potentiels candidats à la présidentielle de 2027. Au PS, au PCF ou chez les écologistes, son évocation ne fait pas grincer de dents, et peut être un atout pour une candidature unique de la Nupes.

« Je n’y pense pas le matin en me rasant ni en courant », avait toutefois assuré en février François Ruffin dans un entretien au média en ligne Konbini, « mais je sais qu’il y a un devoir aujourd’hui de représenter les plus invisibles de la nation ». Régulièrement depuis la fin de la présidentielle, celui qui est considéré comme un électron libre au sein du groupe LFI à l’Assemblée, explique que la gauche ne peut pas gagner si elle ne prend pas en compte les préoccupations et la manière de parler des classes populaires rurales.