France

Fin de vie : Macron veut un projet de loi « d’ici à la fin de l’été 2023 »

Une série d’annonces au lendemain de la fin d’une consultation. Emmanuel Macron a annoncé, lundi, qu’il attendait du gouvernement un projet de loi sur la fin de vie « d’ici à la fin de l’été », en recevant les conclusions de la convention citoyenne qui s’est prononcée pour une « aide active à mourir », mais sous conditions.

Souhaitant mettre en place un « modèle français de la fin de vie », il a renvoyé au gouvernement et aux parlementaires la tâche d’en définir le contenu, mais en posant des limites. Parmi elles, la nécessité de « garantir l’expression de la volonté libre et éclairée » de la « réitération du choix », et de « l’incurabilité de souffrances réfractaires, psychiques et physiques, voire l’engagement du pronostic vital ».

Étendre la convention citoyenne à d’autres sujets

« Vous insistez, à raison, pour que jamais une aide active à mourir ne devrait être réalisée pour un motif social, pour répondre à l’isolement qui parfois peut culpabiliser un malade qui se sait condamné à terme », a ajouté le chef d’État, qui a également fermé la porte à toute aide à mourir pour les mineurs. « Ces quelques lignes rouges me paraissent utilement encadrer l’hypothèse d’un modèle français de la fin de vie et constituent notre point de départ », a-t-il tranché.

« Je souhaite que cet instrument, désormais mûr, soit mis en œuvre pour d’autres sujets. Je compte dans les prochaines semaines saisir le Cese (Conseil économique, social et de l’environnement) sur d’autres questions relatives à la vie de la nation », a-t-il dit en recevant les conclusions des 184 membres de la convention citoyenne sur la fin de vie.